Autochtones (Secteur) : Différence entre versions

Version du 16 mai 2016 à 14:53

Le secteur autochtone de l’action communautaire autonome regroupe essentiellement les Centres d’amitié autochtone. Ceux-ci ont pour mission d’améliorer la qualité de vie des citoyens autochtones dans les villes, de promouvoir la culture et de favoriser le rapprochement entre les peuples. Cette mission s’articule autour d’un continuum de services culturellement pertinents et sécurisants, appuyé par une philosophie d’empowerment, et ce, dans un contexte de prestation multiservice qui est destinée particulièrement aux Autochtones. Ainsi, ces organisations offrent plus de 40 services dans les domaines de la petite enfance, de la jeunesse, de la santé et services sociaux, de l’éducation et de l’emploi. De fait, ils contribuent, en collaboration avec différents partenaires locaux, au développement social, communautaire, économique et culturel de leur milieu.^[1]

Au Québec, on compte neuf Centres d’amitié autochtones et un Point de services qui desservent les villes de Chibougamau, Joliette, La Tuque, Montréal, Québec, Saguenay, Senneterre, Sept-Îles, Trois-Rivières et Val-d’Or. Plus de 160 personnes, majoritairement autochtones, travaillent au sein de ces organisations qui constituent un lieu d’implication, d’apprentissage et de formation pour des milliers de personnes.^[1]

Les Centres d’amitié autochtones de la province sont membres du Regroupement des Centres d’amitié autochtones du Québec (RCAAQ) qui milite en faveur des droits et des intérêts individuels et collectifs des citoyens autochtones composant avec la réalité urbaine. Le RCAAQ est une organisation démocratique qui met en œuvre diverses stratégies dans les villes du Québec pour répondre aux besoins des Autochtones et soutenir le développement et la mise en œuvre de projets et de programmes d’envergure provinciale, en appuyant les Centres d’amitié autochtones au moyen de conseils et de ressources techniques. Le RCAAQ effectue de la représentation pour les Centres d’amitié autochtones du Québec et établit des partenariats à l’échelle provinciale et nationale, ainsi qu’avec les différentes instances gouvernementales et autochtones.

Notons finalement que les Centres d’amitié autochtones du Québec et leur regroupement provincial font partie d’un regroupement canadien : l’Association nationale des centres d’amitié (ANCA). Celui-ci rassemble sept associations provinciales et territoriales (dont le RCAAQ) qui représentent 118 centres d’amitié autochtone à l’échelle du Canada.^[1]

Historique:

Principales réalisations/événements marquants

Membres, instances ou structures et représentations

Principales sources de financement

Voir aussi

Références

1. ↑ ^1,0, ^1,1 et ^1,2 RCAAQ, Le mouvement au Québec et au Canada, (Consulté le 16 mai 2016) [En ligne] http://www.rcaaq.info/fr/le-mouvement-au-qu%C3%A9bec-et-au-canada.html