Table nationale des Corporations de développement communautaire (TNCDC)

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La Table nationale des Corporations de développement communautaire (TNCDC) a pour mission de regrouper les CDC du Québec et de les soutenir dans leurs objectifs. De plus, elle promeut la place incontournable qu’occupe le mouvement communautaire autonome dans le développement local, et ce, dans une perspective de justice sociale et de développement global et durable de notre société.[1]

Le but premier de la TNCDC est de consolider et développer l’impact du réseau dans les milieux. Toutefois, ce sont les CDC qui œuvrent dans les milieux et qui mettent en action de façon concrète les orientations du réseau.

La TNCDC, pour sa part, vise notamment à soutenir et conseiller les CDC, à favoriser la cohésion dans le regroupement, à stimuler et nourrir les CDC, à assurer la visibilité du réseau auprès de partenaires nationaux et politiques et à gérer le développement du réseau (nouvelles CDC, nouvelles coordinations).

Les activités de la TNCDC se résument selon quatre grands axes dans son plan d’action actuel : (1)Développer une vision claire et partagée de la portée de la mission, du rôle et de la place de la TNCDC; (2) Renforcer le réseau des CDC; (3) Structurer, consolider et développer la TNCDC; (4)Développer et entretenir un réseau d’alliances.[1]

La TNCDC est reconnue comme l’interlocuteur privilégié en lutte à la pauvreté et l’exclusion sociale ainsi qu’en développement local dans une perspective sociale par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS).


Les Corporations de développement communautaire

Les Corporations de développement communautaire (CDC) sont des regroupements d’organisations communautaires, locaux et multisectoriels, qui ont pour mission d'assurer la participation active du mouvement populaire et communautaire au développement socioéconomique de son milieu.

La spécificité des CDC dans l’ensemble du mouvement communautaire se manifeste par le fait que les CDC sont :

  • de nature locale par leurs membres, leurs approches, leurs préoccupations et leur base d’intervention territoriale et ;
  • multisectorielle par leurs membres venant de tous les secteurs de l’action communautaire, leurs mandats et leurs problématiques.

Aussi par ce que les CDC travaillent au développement communautaire et socioéconomique du milieu, et ce, dans une perspective globale, alternative et solidaire.

En 2016, on compte une soixantaine de CDC au Québec. Celles-ci sont réparties dans quatorze régions du Québec et regroupent plus de 2500 organismes communautaires, tant en milieu rural (MRC) qu’en milieu urbain (villes).[2]


Historique:

Lors du premier Sommet socioéconomique en 1983, organisé au Québec par le Conseil régional de développement de la Mauricie, le CLSC Bois-Francs suscite l’élaboration d’un projet-pilote de regroupement des organismes communautaires sur la base du « travailler ensemble » qui sera financé par l’Office de planification et de développement du Québec (MAMROT).[1]

En 1984 la CDC des Bois-Francs est fondée à Victoriaville de la volonté des organismes du milieu de se regrouper. En 1986, la CDC des Bois-Francs tient le premier colloque au Québec sur le développement communautaire.[1]

L'expérience qui a cours dans les Bois-Francs inspirera d'autres régions à se doter d'une instance pouvant canaliser, questionner et refaçonner le secteur communautaire. Ainsi voit le jour les CDC Drummond, du Bas-Richelieu (aujourd’hui appelée Pierre-De Saurel), de Longueuil et, au début des années 90, KRTB, Rond Point, Amiante, Granit, Deux-Rives, Brome-Missisquoi et Laval. En septembre 1991, une structure informelle est mise en place par les CDC afin de partager leurs expériences respectives, celle-ci mènera éventuellement à la création de la Table nationale des Corporations de développement communautaire (TNCDC).[1]

Les CDC ressentent progressivement le besoin de se structurer et de se faire reconnaître. Ainsi, en 1993, les CDC se réunissent à Jonquière pour se doter d’un Cadre de référence. Ensuite, en 1996, les 15 CDC existantes[2] se regroupent officiellement au sein de la TNCDC afin de préciser leur mission et se donner une identité commune.[1]

En 2016, on compte 61 CDC accréditées et le mouvement continue de s’agrandir avec 4 groupes présentement en accompagnement. Avec trois rencontres nationales par année et un taux de participation frôlant les 80 %, la vie associative du réseau des CDC est ancrée. Les CDC s’impliquent également sur les comités de travail coordonnés par la TNCDC, soit le comité financement, accréditation, Hollywood et communication.[2]


Principales réalisations/événements marquants


À compléter...

Membres, instances ou structures et représentations

Bas-Saint-Laurent

Saguenay Lac-Saint-Jean

Capitale nationale

Mauricie

Estrie

Montréal

Outaouais

Abitibi-Témiscamingue

Chaudière-Appalaches

Laval

Lanaudière

Laurentides

Montérégie

Centre-du-Québec

Principales sources de financement

Gouvernement provincial

Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale

Voir aussi


Site Internet de la TNCDC: http://www.tncdc.com

Références

  1. 1,0, 1,1, 1,2, 1,3, 1,4 et 1,5 TNCDC [À propos de nous http://www.tncdc.com/infos-generales]
  2. 2,0, 2,1 et 2,2 Information fournie par Lisa Gauthier, agente de développement à la TNCDC, 2016.