Conseil québécois LGBT (CQ-LGBT)

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Le Conseil québécois LGBT (CQ-LGBT) est un lieu de militantisme, d’analyse, de réflexion, de dialogue, de débat, de sensibilisation et de formation. L’organisme cherche à consolider et à assurer la pérennité des acquis qui ont permis aux gais et aux lesbiennes du Québec d’atteindre l’égalité juridique. Il revendique également leur droit à l’égalité sociale, c’est-à-dire leur droit de voir cette égalité juridique se traduire par une égalité de fait dans la vie de tous les jours. Les personnes LGBT pourront ainsi participer et s’intégrer pleinement à la vie sociale, culturelle, politique et économique de leur milieu.[1] Le Conseil agit à titre de porte-parole et d’interlocuteur privilégié auprès des instances décisionnelles, tant politiques que sociales, relativement à la qualité et aux conditions de vie des personnes LGBT et de leur communauté. Il fait la promotion des contributions individuelles et collectives des personnes LGBT et de leur communauté à la société tant au plan provincial qu’international.[2]

Historique:

1995 à 2000

La Table de concertation des lesbiennes et gais du Québec (TCLGQ)  a été incorporée en avril 1993. À l’origine, la Table vise à répondre au besoin des communautés lesbiennes et gaies de se doter d’un organisme d’action sociopolitique visant la reconnaissance de leurs droits. À l’origine, les abus et sévices dont étaient victimes les gais et les lesbiennes — meurtres et descentes policières répétitives et brutales, etc. — indiquaient l’urgence de se rallier derrière un organisme commun. L’idée d’une action concertée permettait d’arrimer les efforts des intervenant(e)s et de tous les organismes de nos communautés qui ont œuvré au mieux-être des personnes homosexuelles et à leur acceptation au sein de la société. Au fil des ans, plusieurs personnes de grande valeur ont investi l’organisme et lui ont permis de s’adapter aux différents défis.[3]

1994 – De l’illégalité à l’égalité

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), à l’instigation de la TCLGQ, entame des consultations publiques et publie un rapport sur la violence et la discrimination envers les gais et les lesbiennes intitulé : « De l’illégalité à l’égalité ». Pour la première fois dans l’histoire du Québec et en Amérique du Nord, un organisme gouvernemental reconnaît les besoins spécifiques que ces difficultés engendrent, particulièrement dans les domaines de la santé et des services sociaux, des relations avec les forces policières, de l’égalité juridique, et fait une quarantaine de recommandations à l’Assemblée nationale et au gouvernement du Québec. En 1996, La TCLGQ organise les 1er États généraux des communautés gaie et lesbienne du Québec intitulé « De l’illégalité à l’égalité ».

1998 – Une coalition

La TCLGQ met sur pied de la Coalition québécoise pour la reconnaissance des conjoints et conjointes de même sexe qui réunit les principaux organismes gais et lesbiens québécois, des militants gais et lesbiens, les trois grandes centrales syndicales du Québec (FTQ, CSN, CSQ) et certains de leurs syndicats affiliés, ainsi que la Fédération des femmes du Québec. À la suite des pressions exercées par la Coalition, l’Assemblée nationale adopte, en 1999, la Loi 32 « Loi modifiant diverses dispositions législatives concernant les conjoints de fait » qui reconnaît aux couples de même sexe les mêmes droits et les mêmes responsabilités qu’aux conjoints de sexe différent vivant en union de fait. Le Parlement fédéral emboîte le pas un an plus tard et adopte la Loi C-23 « Loi visant à moderniser le régime d’avantages et d’obligations dans les Lois du Canada ».

2000 – L’avenir des communautés

La TCLGQ organise un colloque national intitulé «Nos communautés en marche», réflexion sur l’avenir des communautés lesbienne et gaie. Les enjeux abordés concernent : conjugalité et parentalité, éducation, action politique, science et santé gaie et lesbienne, culture. La TCLGQ participe, en 2001, au grand Sommet de Montréal organisé par le maire Gérald Tremblay. À cette occasion, le président de l’organisme, Pierre Valois, parvient à démontrer l’importance de la communauté LGBT dans le développement et le rayonnement de la ville. D’ailleurs, à la suite des représentations exceptionnelles du président, les textes officiels du Sommet incluront le terme LGBT afin d’identifier clairement la communauté gaie, lesbienne, bisexuelle, transsexuelle et transgenre.

2000 à 2005

2002 – Le Projet de Loi 84

La Coalition coordonne le dépôt de plus d’une trentaine de mémoires à la commission parlementaire de l’Assemblée nationale du Québec qui étudie le projet de loi 84 « Loi instituant l’union civile et établissant de nouvelles règles de filiation ». Ce projet de loi, qui donne aux couples de même sexe accès à une institution équivalente à celle du mariage et leur reconnaissant les mêmes droits parentaux que les couples hétérosexuels, est adopté à l’unanimité. Le CQ-LGBT présente en 2003 un mémoire au Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes intitulé : Mariage et reconnaissance des unions de conjoints de même sexe, Égalité citoyenne et liberté de choix.

2004 – États généraux LGBT

La TCLGQ organise les premiers États généraux de la communauté LGBT dans la ville de Québec sous le thème « De l’égalité juridique à l’égalité sociale ». L’événement fait suite dans son propos et son questionnement au rapport de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse : De l’illégalité à l’égalité (1996) et pour lequel un suivi des recommandations était important. Pour la première fois, les personnes transsexuelles, transgenres et bisexuelles sont invitées à prendre part à l’événement afin d’y inclure leurs propres problématiques et leurs préoccupations respectives aux nôtres.

2005 – Le mariage

La Table s’allie à l’organisme pan-canadien ‘Les Canadiens et les Canadiennes pour le droit égal au mariage’ pour faire adopter le projet de loi C-38 modifiant les conditions de fonds du mariage pour permettre enfin aux gais et aux lesbiennes de se marier. La Table témoigne devant des comités de la Chambre des Communes et du Sénat et lance une campagne médiatique en faveur du projet de loi qui recevra, en juillet, la sanction royale. La TCLGQ participe aux travaux du Groupe de travail mixte contre l’homophobie mis sur pied par le gouvernement du Québec à l’automne 2004 et dont la responsabilité a été confiée, un an plus tard, à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ). Ce Groupe de travail, qui réunit des représentant(e)s de dix ministères et de trois secrétariats du gouvernement québécois ainsi que des représentant(e)s des principaux organismes LGBT québécois, a conclu ses travaux en mai 2006.

2005 à 2010

2006 – La transformation

Année importantes pour la TCLGQ et pour l’ensemble de la communauté LGBT québécoise. Suite à une réflexion de fond menée par ses administrateurs, au cours d’une assemblée générale extraordinaire qui a lieu en juin 2006, la Table change de nom et d’orientation et devient officiellement le Conseil québécois des gais et lesbiennes (CQGL). En devenant le CQGL, l’organisme adopte la mission suivante : « Le Conseil québécois des gais et des lesbiennes (CQGL) est un lieu de militantisme, de conscientisation, d’analyse, de réflexion, de dialogue, de débat, de sensibilisation et de formation. Le Conseil cherche à consolider et à assurer la pérennité des acquis qui ont permis aux gais et aux lesbiennes du Québec d’atteindre l’égalité juridique. Il revendique également leur droit à l’égalité sociale, c’est-à-dire leur droit de voir cette égalité juridique se traduire par une égalité de fait dans la vie de tous les jours. Les personnes LGBT pourront ainsi participer librement et s’intégrer pleinement à la vie sociale, culturelle, politique et économique de leur milieu. ».

De plus, au cours de cette même assemblée, administratrice et administrateurs du CQGL présentent pour approbation un ambitieux plan stratégique 2006-2011, un plan en cinq points : rehaussement du financement par un nombre accru de membres; augmenter la visibilité et l’intervention via des outils de communication améliorés et un plan de marketing; bonifier et améliorer les relations externes; prendre acte des réalités de la communauté LGBT dans une perspective globale; prendre acte du Rapport de consultation du Groupe de travail mixte contre l’homophobie et, dans la mesure de ses moyens, y donner suite. Ce plan est adopté à l’unanimité.

Création au sein du Comité aviseur de l’action communautaire autonome d’un 21e secteur pour inclure l’action communautaire LGBT au sein du mouvement communautaire autonome québécois. 2006 est également l’année des premiers Outgames mondiaux (jeux gais) à Montréal. L’attention du monde est alors tournée vers les jeux gais mais aussi sur la Conférence internationale sur les droits humains des LGBT, organisée en marge des compétitions sportives. Cet événement de grande portée se termine en beauté sur la « Déclaration de Montréal », un document de principes qui sera déposé à l’ONU (Organisation des Nations Unies) par la Haute-commissaire aux droits de l’Homme, la juge Louise Arbour.

2007 – Commission Bouchard-Taylor

CQGL est présent dans les médias, via des communiqués, des lettres ouvertes ou des éditoriaux radiophoniques, dans l’action militante (présence aux Célébrations LGBTA, aux Fêtes Arc-en-ciel à Québec, aux assemblées générales de ses membres, etc.) mais aussi dans les travaux du Comité aviseur à l’action communautaire autonome (CAACA), en marge de ceux du Secrétariat à l’action communautaire autonome (SACA).Au plan des communications, le CQGL produit et diffuse les premières éditions de son bulletin d’information L’Égalitaire transmis par courriel sur une base régulière.

Le CQGL dépose de nombreux mémoires dont, en novembre : « S’engager pour l’égalité sociale des personnes aînées, y compris les personnes aînées LGBT », dans le cadre de la Consultation publique sur les conditions de vie des aînés présidée par la ministre Marguerite Blais. Puis en décembre : « S’engager pour l’égalité sociale des membres de la communauté LGBT », cette fois dans le cadre de la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles (Commission Bouchard-Taylor). Ces deux mémoires sont le fruit d’une consultation menée auprès des organismes et membres de la communauté LGBT.

2008 – Le retour du Gala

Le CQGL dépose, en février, d’un mémoire intitulé : « Pour que l’égalité des droits humains soit une égalité de fait » et ce, dans le cadre de la consultation publique de la Commission des affaires sociales relativement au projet de loi 63, Loi modifiant la Charte des droits et libertés de la personne. Le CQGL remet de l’avant le Gala Arc-en-ciel pour une 5e édition. Le CQGL prend acte des changements intervenus dans la communauté depuis la 4e édition en 2004 et propose de nouvelles catégories tout en innovant avec le prix Coup de cœur du public. En tout, 20 personnes seront en nomination, pour huit récipiendaires, dont l’Honorable Louise Arbour qui a reçu le Grand prix du CQGL devant une foule de 250 personnes, dont plusieurs personnalités provenant des milieux politiques, des affaires et du communautaire.

2010 à 2015

2012 – Un nom à l’image de l’action

Lors de l’Assemblée générale annuelle du Conseil, les membres adopte la recommandation du conseil d’administration de changer le nom de l’organisme afin de refléter davantage les actions du CQGL, mais aussi de remplir un engagement pris en 2006 lors de la transformation de l’organisme. Dorénavant, le CQGL poursuivra son action sous le nom du Conseil québécois LGBT.

Principales réalisations/événements marquants

Le Gala arc-en-ciel[4]

Le Gala Arc-en-ciel est une présentation du Conseil québécois LGBT (CQ-LGBT). Le Gala Arc-en-Ciel vise à récompenser la contribution des groupes communautaires et des individus du Québec qui ont marqués les communautés LGBT, ainsi qu'à reconnaître leur travail, implications et engagements. Ce gala est basé sur la crédibilité, la notoriété et la légitimité de ses candidatures, nominations et lauréat.e.s. La cérémonie a lieu autour du 22 octobre de chaque année, depuis 2004, en commémoration de la première manifestation d’envergure qui a réuni près de 2 000 gais et lesbiennes à Montréal, suite à la descente policière au bar Truxx, le 21 octobre 1977.

Campagne[5]

L’éducation populaire est un des outils efficaces pour parvenir à transformer les perceptions et les préjugés de la population. Outre les interventions dans les médias, les chroniques dans les magazines, les communiqués et lettres ouvertes, d’autres outils s’offrent à nous afin de sensibiliser les gens. C’est dans cette optique que le CQ-LGBT a décidé de lancer une campagne annuelle de promotion positive des réalités LGBT. Sous forme de cartes postales et d’affiches, ces campagnes s’adressent à toute la population et vise à démontrer que, en fait, les LGBT vivent les mêmes chose que tout le monde et qu’une orientation sexuelle ou une identité de genre différente ne sont pas incompatibles avec le bonheur.

2010 Les couples, « Si amoureux/se de toi – So in love with you »[6] Pour sa première campagne, le CQGL vise à sensibiliser la population, et plus particulièrement les personnes hétérosexuelles issues des communautés cilturelles, aux réalités amoureuses vécues par les gais et lesbiennes de leurs milieux. Avec le message « L’amour est universel. C’est ce qu’il y a de meilleur en nous » à l’endos, les cartes postales mettent en vedette six couples de lesbiennes et de gais de mixité culturelle qui ont acceptés de révéler leur amour au grand public par l’entremise d’une lentille de caméra.
2011 L'Amitié, « Mon meilleur ami est… / Ma meilleure amie est… »[7] Pour sa deuxième campagne visant à promouvoir les diverses réalités LGBT, le CQGL a mis en valeur les formes d’amitiés vécues par les jeunes d’aujourd’hui. Ayant pour titre « Mon meilleur ami est… / Ma meilleure amie est… », les cartes postales illustrent des amitiés authentiques entre de jeunes hétéros et de jeunes gais, lesbiennes, bisexuel(le)s, transsexuel(le)s, transgenres. L’objectif de la campagne est de rendre visibles les amitiés entre individus d’orientation sexuelle et d’identité de genre différentes. C’est ainsi que de jeunes hétéros se sont prêtés à l’exercice de se voir photographiés en compagnie de leur meilleur ami gai ou bisexuel, ou avec leur meilleure amie lesbienne ou bisexuelle. Des jeunes cisexuel(le)s ont également joué le jeu en dévoilant leur amitié avec leur ami transsexuel ou amie transsexuelle devant la caméra. Car si personne ne choisi son orientation sexuelle et son identité de genre, tous peuvent choisir avec qui ils souhaitent développer des amitiés.
2012 Le travail,

« JE SUIS… »[8]

Troisième campagne en 2012, « JE SUIS… » vise à montrer aux jeunes lesbiennes, gais, bisexuel(le)s, transsexuel(le)s et transgenres qu’ils peuvent exercer le métier de leur choix, et ce indépendamment de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre et qu’ils peuvent contribuer selon leurs talents au développement de la société. Par la même occasion, cette campagne permet de sensibiliser la population à la diversité de l’apport des LGBT dans leur vie. Ce sont 21 personnes issues des communautés LGBT qui ont accepté bénévolement de mettre en lumière le travail pour lequel ils et elles sont passionné(e)s. Les participants sont autant des personnalités publiques telles que David Testo, ancien joueur de l’Impact de Montréal, Dany Morin, député du NPD et Luc Boulanger, journaliste à La Presse, que des militant(e)s et citoyen(ne)s du Québec. Ensemble, ils et elles ont voulu témoigner qu’indépendamment de l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, tous et toutes peuvent exercer le métier ou la profession de leur choix.
2013 La famille,

« Ma famille, je l’aime comme elle est »[9]

Sous le thème « Ma famille, je l’aime comme elle est », la campagne 2013 met de l’avant la diversité des familles qui composent le tissu québécois. On y retrouve des photos de familles homoparentales, biparentales, transparentales, monoparentales, hétéroparentales, intergénérationnelles, des familles adoptives, multiethniques, recomposées et des familles par choix. Cette quatrième campagne témoigne de manière positive que la famille moderne se décline bien plus que dans sa seule représentation traditionnelle. En respect avec la tradition que le CQ-LGBT s’est imposée, les familles qui ont acceptés de participer à la campagne l’ont fait sur une base bénévole, afin que ces réalités soient incarnées par « du vrai monde », celles et ceux qui les vivent au quotidien.
2014 Les relations amoureuses,

« La fierté d’aimer: À chacun et à chacune son histoire d’amour »[10]

À la campagne 2012, 32 personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles, transsexuelles, transgenres et hétérosexuelles démontrent que, par-delà notre orientation sexuelle, notre identité et notre expression de genre, nous avons toutes et tous la chance d’aimer et d’être aimé en retour. En fait, cette campagne témoigne que, au-delà des différences, ce qui nous uni c’est que chacun et chacune à son histoire d’amour qui lui permet de s’épanouir!
2015 La diversité, « Nos diversités, nos forces »[11] Pour la campagne 2015, Le CQ-LGBT a voulu faire appel à ce qui distingue les LGBT, ce qui les rends unique, la non-conformité qui rend les couleurs de l’arc-en-ciel de cette communauté! Dans un premier temps, Jessie, Normand Marc, Philip et Raphie ont acceptés de mettre en lumière ce qui fait d’eux des gens uniques. Sous l’objectif de Pierre Ouimet, ils illustrent à merveille la diversité des contribution que nous apportons toutes et tous à la société comme individus, indépendamment de notre orientation sexuelle ou de notre identité de genre. Les images furent ensuite présentés dans ce superbe design, réalisé par Sébastian Meaca. Désirant également rejoindre un public plus jeune, la campagne 2015 se dépeins dans un deuxième temps par une affiche de style manga. Par ce média qui gagne sans cesse en popularité, les dessins de Sylvain Simard mettent en scènes des gens qui sortent des normes de genres imposées par la société et montrent qu’il faut célébrer cette différence.
2017 Fierté,

« Moi-même, avec fierté! / Proud to be me! » [12]

L’édition 2017 se concentre sur son public-cible : les jeunes. Cette campagne est majoritairement distribuée dans les réseaux de l’éducation (écoles primaires, secondaires et CÉGEPs), et pour cette raison, les principales et principaux intéressé.e.s on été consultés. Un comité de jeunes ont donc pu parler de ce qu’illes auraient voulu voir dans leurs écoles quand illles étaient au secondaire. Il est ressorti de ce brainstorm un constat qui ne devrait pas étonner: la peur d’être visible – de s’affirmer, d’être soi-même – est souvent motivée par l’idée qu’illes sont les seules personne au monde à avoir certaines pensées ou sentiments. Bref, les jeunes de ont dit manquer de modèles autour d’eux, mais pas n’importe quels modèles: des modèles de leur âge! C’est ce qui a motivé le CQ-LGBT à construire une campagne mettant en vedette huit jeunes de huit régions du Québec, âgés de 13 à 18 ans et s’identifiant à une ou plusieurs des “étiquettes” de la diversité sexuelle et de genre et qui ont choisi eux-mêmes et elles-mêmes les mots pour se nommer.

Chroniques[13]

La chronique « Nous et la Loi » est un projet éducatif du Conseil québécois LGBT en collaboration avec le magazine Fugues et la Clinique juridique JuriPop. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien du Fonds de lutte contre l’homophobie de Justice Québec.

Rédaction: Denis-Daniel Boullé

Révision légale: JuriPop

Trans Awareness Week[14]

Dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux réalités trans (Trans Awareness Week), qui se tenait du 14 au 20 novembre 2015, le Comité trans du Conseil québécois LGBT a lancé une campagne d’information visant à mettre en lumière les enjeux entourant les vécus des personnes trans au Québec. Pour ce faire, 3 infographies ont été créées, ayant pour sujet «la loi 35», «les ressources disponibles pour les personnes trans au Québec» et un complément d’informations sur les parents trans intitulé «Le saviez-vous?».

Membres, instances ou structures et représentations

Les membres du Conseil québécois LGBT proviennent tant du milieu communautaire et syndicale que du secteur de la recherche et des affaires. Toutes et tous adhèrent aux valeurs que l’organisme défend. Qu’ils soient membres à titre individuel ou organisationnel, ils sont intimement convaincus de la nécessité que le Québec ait un organisme de défense collectif des droits LGBT aussi représentatif et inclusif que le Conseil québécois LGBT. Les membres Individus et Étudiants ne sont pas référencés pour des raisons de confidentialités[15].

Les membres amis[16] : les organisations syndicales, entreprises et organismes communautaires non LGBT.

  • Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
  • Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)
  • Unifor Québec
  • Confédération des syndicats nationaux (CSN)
  • Syndicat du personnel enseignant du cégep de sherbrooke - CSN (SPECS-CSN)
  • Centre des femmes de Verdun

Membres OSBL[17] :

Les organismes dont la mission est consacrée, en tout ou en parti, aux mieux-être et aux avancées sociopolitiques des personnes des communautés LGBT

Aînés et retraités de la communauté (ARC) GRIS Estrie Réseau des lesbiennes du Québec (RLQ)
Alterhéros GRIS Mauricie Centre-du-Québec RÉZO
Arc-en-ciel d'Afrique GRIS Montréal TRANS-Mauricie/Centre-du-Québec
Centre de solidarité Lesbiennes (CSL) GRIS Québec Jeunesse Idem
Coalition d'aide à la diversité sexuelle de l'Abitibi-Témiscamingue HELEM Montréal Alliance arc-en-ciel
Coalition des Familles LGBT Interligne Centre communautaire LGBT+ de Montréal (CCGLM)
Coalition montréalaise des groupes jeunesse LGBT Jeunes Adultes Gai-e-s (JAG) Alliance des professeures et professeurs de Montréal
Enfants transgenres Canada Le Néo AGL-LGBT Saguenay-Lac-Saint-Jean
Fierté Agricole LGBTQ Centre Jeunesse Image+nation
Fondation Émergence LGBT+ Baie-des-Chaleurs Chambre de commerce LGBT du Québec
GRIS Chaudière-Appalaches Mouvement d'aide, d'information et de soutien (MAINS)


Instances externes[18]

Principales sources de financement


À compléter...

Voir aussi


Les idées appuyées par le CQ-LGBT
Diffusion des communiqués du CQ-LGBT

Lettres publiées par le CQ-LGBT

Mémoires et avis du CQ-LGBT

Revue de presse du CQ-LGBT

Ressources pour les personnes Trans au Québec

Informations sur la Loi 35

Le saviez-vous? (parents trans)

Références


  1. CQ-LGBT [Le Conseil - Mission http://www.conseil-lgbt.ca/le-cqlgbt/]
  2. CQ-LGBT [Le Conseil - Mandat http://www.conseil-lgbt.ca/le-cqlgbt/]
  3. CQ-LGBT [Historique http://www.conseil-lgbt.ca/le-cqlgbt/historique/]
  4. CQ-LGBT [Le Gala Arc-en-Ciel http://www.conseil-lgbt.ca/gala/a-propos-gala-arc-ciel/]
  5. CQ-LGBT [Campagnes http://www.conseil-lgbt.ca/actions/campagnes/]
  6. CQ-LGBT [2010 http://www.conseil-lgbt.ca/actions/campagnes/2010-les-couples/]
  7. CQ-LGBT [2011 http://www.conseil-lgbt.ca/actions/campagnes/2011-lamitie/]
  8. CQ-LGBT [2012 http://www.conseil-lgbt.ca/actions/campagnes/2012-le-travail/]
  9. CQ-LGBT [2013 http://www.conseil-lgbt.ca/actions/campagnes/2013-la-famille/]
  10. CQ-LGBT [2014 http://www.conseil-lgbt.ca/actions/campagnes/2014-les-couples/]
  11. CQ-LGBT [2015 http://www.conseil-lgbt.ca/actions/campagnes/2015-nos-diversites-nos-forces/]
  12. CQ-LGBT [2017 http://www.conseil-lgbt.ca/actions/campagnes/2017-moi-meme-fierte/]
  13. CQ-LGBT [Nous et la Loi http://www.conseil-lgbt.ca/nousloi/]
  14. CQ-LGBT [Trans Awareness Week http://www.conseil-lgbt.ca/actions/ssrt-taw/]
  15. CQ-LGBT [Les membres http://www.conseil-lgbt.ca/le-cqlgbt/membres/]
  16. CQ-LGBT [Membres amis http://www.conseil-lgbt.ca/le-cqlgbt/membres/]
  17. CQ-LGBT [Membres OSBL http://www.conseil-lgbt.ca/le-cqlgbt/membres/]
  18. CQ-LGBT [Instances externes http://www.conseil-lgbt.ca/le-cqlgbt/instances-externes/]