Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ) : Différence entre versions

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'''Le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec''' '''(RRASMQ)'''<ref>http://www.rrasmq.com/</ref> regroupe et représente des organismes communautaires qui adhèrent à une approche alternative en santé mentale.
 
'''Le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec''' '''(RRASMQ)'''<ref>http://www.rrasmq.com/</ref> regroupe et représente des organismes communautaires qui adhèrent à une approche alternative en santé mentale.
  

Version actuelle en date du 23 avril 2017 à 10:25

Description:

Le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ)[1] regroupe et représente des organismes communautaires qui adhèrent à une approche alternative en santé mentale.

Depuis sa fondation en 1983, le RRASMQ contribue à l'émergence d'un mouvement d'affirmation et d'innovation sociale lié à une vision différente de la santé mentale et des personnes vivant ou ayant vécu des problèmes de santé mentale.

C’est grâce à l'alliance de groupes de personnes ayant un vécu psychiatrique et d'organismes divers engagés notamment dans la défense de droits et dans le développement de pratiques alternatives qu'est né le RRASMQ. Les personnes qui composaient ces organismes, membres et intervenants, partageaient une vision positive de la santé mentale, proposaient des alternatives à la psychiatrie et redonnaient une place citoyenne aux personnes vivant ou ayant vécu des problèmes de santé mentale dans la société.

Le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec s’inscrit historiquement dans un courant de contestation et de remise en question des traitements offerts en psychiatrie et contribue à l’émergence d’un mouvement d’affirmation et d’innovation lié à une vision différente de la santé mentale et des personnes vivant ou ayant vécu des problèmes de santé mentale.

« Ailleurs et autrement » est le slogan du mouvement alternatif en santé mentale au Québec. Il est inspiré du discours des partisans de la désinstitutionnalisation et signifie une volonté de développer des ressources ailleurs que dans les asiles et des pratiques différentes de celles des institutions psychiatriques.

La mission

Regrouper les ressources alternatives en santé mentale et les soutenir dans leur mission d'organismes communautaires autonomes tout en faisant la promotion de la philosophie alternative en santé mentale et en valorisant des pratiques alternatives diversifiées.

Historique:

Ayant émergé à la fin des années 1970, suite à la désinstitutionnalisation[2][3][4], le mouvement alternatif québécois en santé mentale s’inscrit historiquement dans un courant de contestation et de remise en question des traitements offerts en psychiatrie et contribue à l’émergence d’un mouvement d’affirmation et d’innovation lié à une vision différente de la santé mentale et des personnes vivant ou ayant vécu des problèmes de santé mentale. Il s'est inspiré de plusieurs courants idéologiques de remise en question et de revendications. Une première influence provient du courant de l'antipsychiatrie[5] qui a débuté en Europe et en Amérique du Nord durant les années 1950 et 1960. Ce courant de pensée a radicalement remis en cause les fondements de la psychiatrie dite « moderne ». Porté surtout par les professionnels de la santé, il remettait en question la biopsychiatrie[6], c’est-à-dire les pratiques psychiatriques basées seulement sur le modèle médical. Une deuxième influence découle directement du mouvement américain de défense de droits des personnes psychiatrisées appelé le mouvement des « survivors »[7]. Composés et portés principalement par les personnes ayant connu la psychiatrie, les groupes rattachés à ce mouvement dénonçaient et contestaient fortement les abus du système psychiatrique sur les individus. Enfin, une troisième influence du mouvement alternatif appartient au mouvement communautaire québécois qui s’est développé à travers l’émergence de plusieurs groupes sociaux tels que les groupes des femmes, d’éducation populaire, de défense de droits individuels et collectifs, des jeunes, etc[8].

La philosophie alternative portée par le RRASMQ a émergé d’un partage de vision entre des groupes d’entraide porteurs de la défense de droits formés de personnes ayant connu la psychiatrie et des ressources proposant différentes formes de traitement alternatif. Ces groupes contestaient tous l’enfermement psychiatrique et l’enfermement chimique comme réponse à la souffrance.[9]

C’est grâce aux alliances historiques de groupes de personnes ayant un vécu psychiatrique et d’organismes divers engagés notamment dans la défense de droits qu’est né le RRASMQ en 1983. Dix-huit groupes participaient à l’assemblée de fondation qui s’est tenue le 18 juin 1983. Ensemble, ces ressources partageaient et proposaient une vision différente de la folie, des soins et des traitements offerts en psychiatrie. Elles ont largement contribué à faire entendre la voix et élargir l’espace occupé dans la société par les personnes ayant connu la psychiatrie. Les personnes qui composaient ces organismes partageaient et proposaient une vision différente de la santé mentale, des soins et des traitements offerts en psychiatrie ainsi que de la place qu’occupent les personnes vivant ou ayant vécu des problèmes de santé mentale dans la société.

Dès 1983, les ressources alternatives vont se multiplier dans l’ensemble du Québec et le fait de se regrouper entre ressources différentes et de créer des alliances va solidariser le mouvement alternatif et faire progressivement émerger un sentiment d’identité et d’appartenance autour d’une vision alternative et d’un partage de valeurs communes. Même si de nombreux efforts ont été consentis dans l’amélioration de la qualité des services en santé mentale, le mode de pensée médical est encore et toujours largement dominant en psychiatrie. Les ressources alternatives sur le terrain et le Regroupement travaille à stimuler la réflexion et à organiser l’action de façon soutenue afin d’occuper un rôle majeur de « contre poids » et à porter une vision plus positive et appropriée de la santé mentale.

LE RRASMQ ET LES LUTTES POLITIQUES ET SOCIALES DU QUÉBEC[10]

Depuis sa création en 1983, le RRASMQ s’est impliqué dans beaucoup de luttes politiques et sociales qui ont marqué l’histoire du Québec contemporain. Relever le défi de rassembler des organismes communautaires désireux d’explorer des alternatives aux thérapies psychiatriques conventionnelles en santé mentale et de créer une alliance historique entre personnes usagères et personnes intervenantes fut en soi un geste politique et social important. Il allait inspirer une volonté de transformer le système de santé et de services sociaux en permettant aux organismes communautaires et aux citoyennes et citoyens qui les constituaient de prendre une parole organisée et de revendiquer davantage de démocratie dans l’administration des institutions publiques.

De 1983 à 1993, le RRASMQ s’implique activement dans les débats sur la réforme du système de santé et de services sociaux :

  • Le RRASMQ participe à la Commission d’enquête sur les services de santé et les services sociaux présidée par Jean Rochon. Le Rapport Rochon parait en 1988 et c’est la première grande réforme du système de santé et de services sociaux. Par la suite, le Regroupement fera entendre son point de vue sur chacune des réformes du système de santé et de services sociaux québécois.
  • 1986-1987, « Dire autrement la folie » : Participation ou initiation de projets culturels (Folie-Culture, Tournée du Grand Monde, Êtes-vous timbrés ?).
  • De 1987 à 1989, le RRASMQ contribue à l’élaboration de la Politique de santé mentale qui verra le jour en 1989.
  • En 1989, le RRASMQ organise le colloque « Pauvreté et santé mentale : un silence troublant ! »
  • En 1989, le RRASMQ organise le colloque « Ailleurs et autrement au Canada ».
  • En 1990, le RRASMQ participe aux consultations sur le mandat,  les orientations, les activités et la gestion du protecteur du citoyen.
  • En 1990, le RRASMQ tient le colloque « Le défi d’être alternatif. Les ressources alternatives et la Politique de santé mentale ».
  • En 1991, création de l'Association des groupes d'intervention en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ) (http://www.agidd.org/)
  • En 1992, le RRASMQ organise un colloque sur le thème « Élargir l’espace alternatif en santé mentale ! »

De 1993 à 2003, le RRASMQ s’unit à d’autres mouvements sociaux :

  • En 1993, à l’occasion de son 10e anniversaire, le RRASMQ place « l’entraide au cœur des réflexions sur l’alternative au Québec ».
  • En 1994, le RRASMQ tient un colloque sur les pratiques alternatives en santé mentale « Ailleurs, mission presque accomplie ! Mais qu’en est-il de l’autrement ? »
  • En 1996, le RRASMQ et l’Association des groupes d'intervention en défense des droits en santé mentale (AGIDD-SMQ)[11] tiennent le colloque « Institutionnalisation / désinstitutionnalisation dans un virage fou »
  • En 1997, le RRASMQ et l’AGIDD-SMQ dénoncent la volonté gouvernementale de permettre l’élargissement des mesures de contrôle des personnes vivant un problème de santé mentale.
  • 1997-1998, le RRASMQ participe à l’évaluation de la mise en œuvre de la Politique de santé mentale ,  et organise un colloque sur les « Enjeux éthiques du virage communautaire en santé mentale : la place des usagers et le pluralisme des pratiques ».
  • 1998, le RRASMQ adopte un Programme de gestion autonome de la médication et débute un projet-pilote d’accompagnement à la gestion autonome de la médication. En 2002, le RRASMQ et l’AGIDD-SMQ lanceront « Gestion autonome des médicaments de l’âme : Mon guide personnel ».
  • En 2000, le RRASMQ participe à la rédaction de la revue Santé mentale au Québec portant sur « Les ressources alternatives de traitement ».
  • 2000-2001, le RRASMQ et l’AGIDD-SMQ organisent une journée de réflexion sur le Plan de transformation des services de santé mentale au Québec.
  • 2000-2001, le comité « Femmes et santé mentale » du RRASMQ mobilise autour de la Marche mondiale des femmes contre la pauvreté et la violence faite aux femmes. Le RRASMQ participe aussi aux mobilisations sociales et aux consultations sur le projet de loi 112 visant à éliminer la pauvreté et l’exclusion sociale.

De 2003 à aujourd’hui, le RRASMQ s’implique dans la reconnaissance des déterminants socioéconomiques de la santé et sur l’importance des pratiques alternatives citoyennes en santé mentale.

  • En 2005, le RRASMQ participe aux consultations gouvernementales pour l’instauration d’une politique du médicament.
  • En 2007, le RRASMQ, l’AGIDD-SMQ et Érasme organisent un Forum international communautaire, scientifique et clinique sur les pratiques de Gestion autonome des médicaments de l’âme, « Les psychotropes, une réponse à la souffrance ? »
  • En 2010, le RRASMQ tient une rencontre nationale sur « Le soutien dans une approche alternative… des pratiques diversifiées pour et avec les personnes dans leur communauté » et en 2011, le RRASMQ tient une rencontre sur les pratiques alternatives en matière de logement « Habiter dans la communauté ».
  • En 2012, le RRASMQ lance, avec d’autres organisations communautaires en santé mentale, un appel au Gouvernement du Québec pour « faire des déterminants socioéconomiques de la santé un fil conducteur de travail et d’intervention afin de combler le fossé en une génération. »
  • En 2012,le RRASMQ et l’AGIDD-SMQ organise un colloque sur «Les Droits, l’Ailleurs et l’Autrement : Au cœur de nos principes… Au cœur de nos pratiques!». Suite à ce colloque, les assemblées générales des deux regroupements adoptent une déclaration commune « Pour un mouvement social alternatif en santé mentale ».
  • En 2011-2012, le RRASMQ participe aux consultations du Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE) sur l’appréciation de la performance du système de santé et de services sociaux en santé mentale, « Pour plus d’équité et de résultats en santé mentale au Québec »[12]. En 2013, il émet un avis « Des constats intéressants... Des recommandations décevantes !»[13] sur le rapport du CSBE.
  • En 2016, le RRASMQ soumet un mémoire « Agir sur la pauvreté et l’exclusion… Agir sur la santé mentale »[14] dans le cadre de la consultation publique en matière de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale.

Depuis 2013, le 10 octobre de chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale de l’OMS, le RRASMQ organise des activités de sensibilisation et de visibilité pour faire connaitre la philosophie et les pratiques de l’Alternative en santé mentale.[1]

À compléter...

La santé mentale et l’Alternative

« Tout en privilégiant dans l’approche qu’il prône en matière d’intervention, l’entraide entre pairs, l’accueil, la chaleur humaine, le support émotionnel ainsi que la capacité pour une personne d’accéder progressivement à l’autonomie affective et matérielle, le RRAMSQ est marqué par le pluralisme des idées qu’il s’attache à mettre en œuvre. Il présente un éclectisme de bon aloi fondé sur une expérience enrichie aujourd’hui, par plus de vingt ans de pratique « sur le terrain ». Ainsi, si on retrouve dans l’ensemble des formes d’intervention proposées au sein du Regroupement, des approches aussi variées que l’intervention féministe, l’approche humaniste, l’approche cognitiviste ou behaviorale, ou encore, la marque de la théorie psychanalytique, ce qui y est le plus « alternatif », n’est pas tant une théorie qui serait sous-jacente à ces interventions diverses, mais le fait de rendre accessible à une population isolée relationnellement, le plus souvent financièrement démunie et psychiquement très souffrante, une démarche personnelle, soutenue par des formes de supports militants et des accompagnements à fonction psychothérapique. »[15]

Notre vision de la santé mentale[16]

La santé mentale est un état d'équilibre psychique d’une personne à un moment donné, qui se caractérise par un niveau de bien-être subjectif, l'exercice des capacités mentales et les qualités des relations avec le milieu.

La santé mentale est influencée par les conditions économiques, sociales, culturelles, environnementales et politiques, des facteurs psychologiques, liés aux aspects cognitifs, affectifs et relationnels et des facteurs biologiques, relatifs aux caractéristiques génétiques et physiologiques de la personne.

La santé mentale peut également être considérée comme une ressource collective, à laquelle contribuent tout autant les institutions sociales et la communauté entière que les personnes considérées individuellement.

Notre vision de la santé mentale est positive et dynamique. Les états de détresse et de déséquilibres sont considérés comme normaux et font partie de l’existence humaine. Les moments de vulnérabilité et de souffrance sont perçus comme des expériences d’enrichissement à travers lesquelles la personne peut se développer et grandir.

L’Alternative en santé mentale[17]

L’Alternative, c’est d’abord et avant tout une philosophie, une vision du monde, un « autre » regard porté sur la santé mentale et sur les personnes qui vivent ou qui ont vécu des problèmes de santé mentale.

L’Alternative, c’est également une attitude commune de respect des personnes usagères, de leur histoire personnelle et de leur réalité à travers une vision positive et non pathologique de la santé mentale.

L’Alternative repose sur la croyance que la solidarité entre les individus et la participation à une communauté contribuent au mieux-être. Elle croit également que toute communauté possède un potentiel actualisant pour les personnes.

L’Alternative remet en question la culture biomédicale de la santé mentale, qui considère surtout la maladie plutôt que la santé. Elle demeure critique face aux savoirs médicaux, aux modèles de réadaptation et aux traitements utilisés en psychiatrie.

L’Alternative questionne la culture sociale qui met l’emphase sur la performance et la productivité des individus. Elle inscrit ses actions dans le mouvement communautaire autonome.

Principes qui sous-tendent les pratiques du RRASMQ et de ses membres[18]

  • L’appropriation du pouvoir individuel et collectif
  • L’engagement social et politique
  • L’enracinement dans la communauté
  • Une façon autre d’accueillir la souffrance
  • La globalité de la personne
  • Le préjugé favorable
  • La primauté de l’exercice des droits
  • Les rapports de pouvoir égalitaires
  • La reconnaissance de la parole et de l’expérience
  • La vision critique de la biopsychiatrie et de la médicalisation des difficultés individuelles et des problèmes sociaux

Principales pratiques alternatives développées par le RRASMQ et ses membres

Gestion autonome de la médication (GAM)[19]

La Gestion autonome de la médication en santé mentale (GAM) est une démarche qui s’appuie sur une vision globale de la personne et de son mieux-être dans une perspective d’appropriation du pouvoir.

Le but de la Gestion autonome de la médication en santé mentale est de permettre que la personne qui prend des médicaments se rapproche d’une médication qui lui convient et qui s’intègre dans une démarche plus large d’amélioration, de mieux-être et de reprise de pouvoir sur sa vie. Elle implique l’accès à toute l’information nécessaire concernant la médication et les alternatives.

Forgée au croisement de savoirs d’expérience (de personnes usagères, d’intervenants et d’intervenantes, de gestionnaires en santé mentale) et de recherches, la GAM représente une façon inédite et globale d’aborder l’apport et l’impact des médicaments en santé mentale dans la vie des personnes qui les consomment. La GAM permet non seulement de prendre en compte à la fois les effets bénéfiques et les effets indésirables des médicaments en santé mentale, mais aussi, de manière unique, de travailler avec les significations qu’on attribue à la médication, un aspect qui s’avère tout aussi important pour les personnes que les effets plus concrets des médicaments.

Entraide[20]

L’entraide vue selon une approche alternative en santé mentale est d’abord et avant tout une philosophie composée de rapports humains, de partage et d’apprentissages mutuels. Elle repose sur des principes qui mettent de l’avant le potentiel aidant de tous les membres d’un groupe selon une qualité particulière : celle du partage d’expériences associées à un vécu en santé mentale. Cette philosophie repose également sur la force du groupe lui-même et prend racine dans l’implication des personnes autour d’un projet commun visant l’amélioration de leur condition collective.

Approches alternatives de traitement[21][22]

« Dans l’intervention thérapeutique alternative, la personne est d’emblée considérée comme une actrice responsable et impliquée dans le mouvement de la thérapie. Proposer un processus d’intervention thérapeutique alternative à une personne suppose que l’on reconnaît un lien entre les difficultés, les souffrances qu’elle vit et son histoire personnelle. Cela implique aussi que l’on reconnaisse par-delà la part de fragilité, le potentiel et les capacités de cette personne de porter un regard sur elle-même, de se définir comme un sujet et de prendre de plus en plus de maîtrise sur sa vie.»[23]

Principales réalisations/événements marquants

  • Rencontre nationale (10 novembre 2004) - Miser sur nos pratiques ou nos services ? [24] [25]
  • Forum international (3, 4 et 5 avril 2007) - Les psychotropes, une réponse à la souffrance ? Limites et enjeux pour le renouvellement des pratiques en santé mentale [26]
  • Rencontre nationale (8 avril 2009) - Posons un regard critique sur le Plan d’action en santé mentale (2005-2010) [27] [28]
  • Rencontre nationale (21 avril 2010) - Le soutien dans une approche alternative… des pratiques diversifiées pour et avec les personnes dans leur communauté [29] [30]
  • Rencontre nationale (26 octobre 2011) - Le logement autonome en santé mentale [31] [32]
  • Colloque conjoint AGIDD-SMQ & RRASMQ (12 juin 2012) - « Les Droits, l’Ailleurs et l’Autrement : Au cœur de nos principes… Au cœur de nos pratiques! »[33]
  • Colloque (20 septembre 2012) - Les enjeux des usages élargis des médicaments psychotropes dans l’intervention auprès des jeunes en difficulté [34] [35]
  • Rencontre nationale (14 mars 2013) - Les enjeux de la « gestion / gouvernance » dans les ressources alternatives en santé mentale [36]
  • Colloque international (27, 28 et 29 novembre 2014) - Repenser et transformer la citoyenneté et la démocratie à partir des marges dans les sociétés néolibérales contemporaines [37]
  • Rencontre nationale (22 et 23 avril 2015) - Faire face au vent d’austérité qui souffle sur le Québec ! [38] [39]
  • Rencontre nationale (30 et 31 mars 2016) - La primauté de la personne : dans le réseau et dans nos ressources! [40]
  • Forum jeunes et santé mentale (15 avril 2016) - Pour un regard différent [41]

À compléter...

Membres, instances ou structures et représentations

Membres[42]

Le RRASMQ est un regroupement d’organismes d'action communautaire autonome. Les membres sont donc des organismes (appelés des ressources alternatives) qui sont eux-mêmes représentés par des personnes déléguées à participer aux différentes instances du RRASMQ. Le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ) compte plus d’une centaine d’organismes communautaires répartis sur l’ensemble du territoire du Québec. Vous pouvez accéder à la liste des membres du RRASMQ en cliquant sur le lien http://www.rrasmq.com/liste_membres.php.

Les membres réguliers du RRASMQ sont des groupes d’aide et d’entraide, de promotion vigilance au niveau des droits, des ressources d’hébergement communautaires, des centres d’intervention de crise et des ressources de traitement alternatif. Ses membres affiliés sont des regroupements régionaux d’organismes communautaires alternatifs en santé mentale d’autres organismes communautaires qui adhèrent à la vision et aux principes de l’Alternative en santé mentale. Ces groupes visent à favoriser l’émergence d’une diversité de pratiques alternatives en santé mentale et à alimenter un mouvement social communautaire en santé mentale. Ils ont également une mission en action communautaire autonome favorisant la transformation sociale et faisant preuve de pratiques citoyennes.

Instances et structure de représentation[43]

  • L'assemblée générale annuelle : L’assemblée générale est la réunion annuelle des personnes déléguées de chacune des ressources membres lors de laquelle se déterminent les priorités et les grandes lignes d’action du Regroupement. Lors de l’assemblée générale, les ressources membres reçoivent le rapport des d’activités réalisées en cours d’année ainsi qu’un bilan financier du Regroupement. C’est également pendant l’assemblée que sont élus les représentants et représentantes qui vont composer le conseil d’administration. Historiquement, les assemblées générales du RRASMQ sont plus que des assemblées protocolaires; il s’agit de moments de vie associative et de réflexion collective importants entre les ressources membres.
  • Le conseil d'administration : Le conseil d’administration a pour rôle d’administrer le Regroupement selon les politiques et orientations décidées par les ressources membres lors de l’assemblée générale. Il est composé de neuf (9) sièges occupés par des personnes déléguées de ressources membres réguliers. Selon les règlements généraux du RRASMQ, cinquante et un pourcent (51 %) des membres du conseil d’administration doivent être des personnes usagères. Afin assurer une diversité, il ne peut y avoir qu’un représentant par organisme et au plus, deux (2) d'une même région.
  • Les comités permanents : L’assemblée générale du RRASMQ s’est doté de trois comités permanents : le comité Pratiques, le comité Politique et le comité Recherche. Ces comités sont des instances consultatives qui alimentent l’équipe de travail et le conseil d’administration, au plan du fonctionnement et du développement des orientations du Regroupement.
    • Le comité Pratiques : Ce comité cherche à approfondir les réflexions sur les approches alternatives dans ses aspects théoriques et pratiques. Son travail consiste, entre autres, à soutenir le CA et l’équipe de travail dans leurs réflexions liées au développement des pratiques, à développer les contenus de formation sur divers thèmes et à réfléchir aux moyens de promouvoir le discours alternatif en créant des espaces pour explorer, questionner, approfondir et s'alimenter pour enrichir les façons d'être et de faire.
    • Le comité Politique : Ce comité travaille à mobiliser les différents acteurs autour des enjeux sociopolitiques et à mettre en place des stratégies pour mener à bien les actions collectives. Son travail consiste, entre autres, à soutenir le CA et l’équipe de travail (principalement le responsable de l’action sociopolitique) dans son mandat politique et à contribuer au renforcement du positionnement stratégique du RRASMQ sur le plan politique.
    • Le comité Recherche : Le comité Recherche est un comité permanent qui a pour mandat de développer une vision globale du volet de la recherche au Regroupement, c'est-à-dire des besoins en matière de recherche, des projets en cours ainsi que le développement de nouveaux projets.
    • Les groupes de travail : Les groupes de travail sont des instances consultatives portant sur des thématiques particulières en lien avec l’Alternative en santé mentale tant sur le plan des pratiques que des enjeux sociopolitiques. Ce sont des groupes dont les mandats sont spécifiques et temporaires. Les travaux de ces groupes peuvent, soit mener à des actions directes pour mettre à exécution une stratégie ou un plan d’action, soit approfondir les réflexions sur un type de pratiques alternatives ou encore sur un phénomène ou une problématique quelconque.

Le RRASMQ est membre des organisations suivantes :

À compléter...

Principales sources de financement


À compléter...

Voir aussi

Suivez le RRASMQ

Les publications du RRASMQ


À compléter...

Références

  1. http://www.rrasmq.com/
  2. https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sinstitutionnalisation
  3. http://www.erudit.org/fr/revues/smq/1987-v12-n2-smq1225/030407ar.pdf
  4. http://www.erudit.org/fr/revues/smq/1996-v21-n1-smq1826/032378ar.pdf
  5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antipsychiatrie
  6. https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychiatrie_biologique
  7. https://en.wikipedia.org/wiki/Psychiatric_survivors_movement
  8. http://id.erudit.org/iderudit/032330ar
  9. http://www.rrasmq.com/publications/Philosophie_Histoire_Pratiques/Manifeste_reedition2009.pdf
  10. http://www.rrasmq.com/publications/Philosophie_Histoire_Pratiques/20ans_Dhistoire.pdf
  11. http://www.agidd.org/ http://www.agidd.org/
  12. http://www.csbe.gouv.qc.ca/fileadmin/www/2012/SanteMentale/CSBE_Rapport_Appreciation_SanteMentale_2012.pdf
  13. http://www.rrasmq.com/publications/Avis_Analyses/CSBE_Avis_Rapport-2012.pdf
  14. http://www.rrasmq.com/publications/Memoires/Memoire_2016_Planpauvreteexclusion.pdf
  15. http://www.rrasmq.com/publications/Philosophie_Histoire_Pratiques/Vingt_ans_plus_tard.pdf
  16. http://www.rrasmq.com/publications/Philosophie_Histoire_Pratiques/Promotion_Alternative.pdf
  17. http://www.rrasmq.com/publications/Philosophie_Histoire_Pratiques/Promotion_Alternative.pdf
  18. http://www.rrasmq.com/publications/Philosophie_Histoire_Pratiques/Declaration_commune_2012-VF.pdf
  19. http://www.rrasmq.com/GAM/presentation.php
  20. http://www.rrasmq.com/publications/Philosophie_Histoire_Pratiques/Entraide_promotion_2011.pdf
  21. http://www.rrasmq.com/mouvement_livre.php
  22. http://www.rrasmq.com/traitement_livre.php
  23. http://www.rrasmq.com/publications/Philosophie_Histoire_Pratiques/traitement_Balises_2005.pdf
  24. http://www.rrasmq.com/activites.php#RN-2004
  25. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/RN_2004_RIS-et-enjeux.pdf
  26. http://cdeacf.ca/evenement/2007/04/03/psychotropes-reponse-souffrance-forum-international
  27. http://www.rrasmq.com/activites.php#RN-2009
  28. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/RN_2009_Document_preparatoire.pdf
  29. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/RN_2010_Document_preparatoire.pdf
  30. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/RN_2010_Les-risques-NGP.pdf
  31. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/RN_2011_Document_preparatoire.pdf
  32. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/RN_2011_Synthese.pdf
  33. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/Colloque_conjoint_2012.pdf
  34. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/Colloque_2012_Deleury-E_Bienvenue.pdf
  35. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/Colloque_2012_Monzee.ppsx
  36. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/RN_2013_document_preparatoire.pdf
  37. http://www.rrasmq.com/erasme/colloque2014.php
  38. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/RN_2015_Vers-un-nouveau-PASM.ppsx
  39. http://www.rrasmq.com/documents/Activites/RN_2015_Perspectives.ppsx
  40. http://www.rrasmq.com/evenements/RN_2016/RN_2016.xhtml
  41. http://www.rrasmq.com/evenements/forum_jeunes.php
  42. http://www.rrasmq.com/les_RA.php
  43. http://www.rrasmq.com/publications/RRASMQ_Guide_participation_2014-08.pdf