Femmes (Secteur)

De WIKIACA
Révision de 29 novembre 2018 à 11:21 par Isabelle Laliberté (discussion | contributions)

(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher

Le secteur Femmes de l’action communautaire autonome compte entre 400 et 600 groupes de femmes qui œuvrent dans différents domaines : défense de droits, éducation, emploi, santé et services sociaux, travail, etc.[1]

Ce qui unit tous ces organismes est leur volonté d’améliorer les conditions de vie des femmes et que l’égalité femmes-hommes soit une réalité dans toutes les sphères de la vie individuelle et collective. Ces groupes ont été mis sur pied par, pour et avec des femmes. Ils travaillent avec une approche d’éducation populaire et de prise de pouvoir individuel et collectif. Une grande partie de ces organisations offrent des services, des activités éducatives ainsi que des lieux de mobilisation et de défense de droits.

La majorité des OACA (Organisme Action Communautaire Autonome) Femmes sont reconnus et financés pour leur mission par le Ministère de la Santé et des Services sociaux.[1]

Le nombre d’employées, de bénévoles et de membres dans les conseils d’administration varie énormément selon la mission, les actions du groupe et le territoire qu’il couvre. Par exemple, un centre de femmes local a entre 2 et 4 travailleuses, généralement un CA de 7 femmes et une dizaine de bénévoles; une maison d’hébergement pour femmes victimes de violence en difficulté a, quant à elle, entre 9 et 20 travailleuses (ouverte 24 h, 7 jours semaine).[1]

Les Centres de santé des femmes, les groupes d’humanisation des naissances, SOS grossesse, Action cancer du Sein, Association des femmes handicapées sont d’autres exemples d’OACA femmes qui œuvrent en santé et services sociaux. Plusieurs regroupements provinciaux de groupes de femmes sont aussi reconnus par le MSSS pour leurs missions.

Le Secrétariat à l’action communautaire autonome et à l’innovation sociale (SACAIS) reconnait et finance des regroupements et groupes de femmes dans le programme défense de droits : la Fédération des femmes du Québec, les Tables de concertation régionale du mouvement des femmes, le Réseau des Tables régionales des groupes de femmes entre autres. Ces groupes ont entre 1 et 6 travailleuses (si financement par projet). Leur conseil d’administration est composé de 7 à 22 femmes et leurs bénévoles sont à 90 % des femmes.[1]

Le ministère de l’Emploi sous la responsabilité du SACAIS reconnaît et finance des groupes de femmes locaux et régionaux d’employabilité des femmes, de promotion des métiers non traditionnels, de soutien à l’emploi. Une grande partie de ces groupes offrent des services, des activités éducatives ainsi que des lieux de mobilisation et de défense de droits. Ces groupes ont entre 4 et 10 travailleuses (si financement par projet). Leur conseil d’administration est composé de 7 à 12 femmes et leurs bénévoles sont majoritairement des femmes.[1]

Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) reconnaît et finance quelques groupes de femmes : Relais-femmes et le Groupe femmes, politique et démocratie en éducation des adultes et les Scientifines dans la promotion des sciences chez les filles. Ces groupes ont entre 2 et 8 travailleuses (si financement par projet). Leur conseil d’administration est composé de 7 à 12 personnes et leurs bénévoles sont majoritairement des femmes.[1]

Historique :


À compléter...

Principales réalisations/événements marquants


À compléter...

Membres, instances ou structures et représentations


À compléter...

Principales sources de financement


Ministère de la Santé et des Services sociaux

Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale

Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieure

Voir aussi


À compléter...

Références


  1. 1,0, 1,1, 1,2, 1,3, 1,4 et 1,5 L'information provient de madame Anne St-Cerny, coordonnatrice de projets à Relais-Femmes.