Coalition des organismes communautaires autonomes de formation (COCAF) : Différence entre versions

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* Laboratoire de concepts: ces mots/maux qui dictent nos actions (2014)
 
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Le dossier du financement des OCAF constitue son dossier
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Cela dit, e dossier du financement des OCAF reste prioritaire. La COCAF s'investit ainsi dans différentes représentations  
prioritaire. La COCAF s'investit ainsi dans différentes représentations  
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auprès des alliés du secteur ou au sein de différentes instances de consultation qui sont mise en place par le ministère et revendique:
auprès des alliés du secteur et au sein de différentes instances de
 
consultation et de négociation qui sont mise en place par le ministère  
 
où elle revendique:
 
  
 
* la reconnaissance de la particularité des OCAF;
 
* la reconnaissance de la particularité des OCAF;
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Soulignons que la COCAF demeure très active au sein du Réseau québécois de l'action communautaire autonome (RQ-ACA).
 
Soulignons que la COCAF demeure très active au sein du Réseau québécois de l'action communautaire autonome (RQ-ACA).
 
Au cours de la période, elle s'implique entre autres au niveau du  
 
Au cours de la période, elle s'implique entre autres au niveau du  
conseil d'administration du regroupement et participe à divers comités,  
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conseil d'administration du regroupement et participe à divers comités, notamment ceux portant sur le financement et la reconnaissance de l'action communautaire autonome.
notamment ceux portant sur le financement et la reconnaissance de  
 
l'action communautaire autonome.
 
  
Par ailleurs, notons que le Carrefour de développement
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Par ailleurs, notons que le Carrefour de développement social par l’éducation populaire (CDSEP) se joint à la COCAF en 2013,
social par l’éducation populaire (CDSEP) se joint à la COCAF en 2013
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suite à son accréditation par le ministère, portant ainsi à 15 le nombre
suite à son accréditation par le ministère portant ainsi à 15 le nombre
 
 
de membres de l'organisation.
 
de membres de l'organisation.
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En 2013, la COCAF adopte un plan d'action triennal qui s'articule autour des 5 orientations suivantes :
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* Promotion – visibilité;
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* Rehaussement du financement des OCAF et de la COCAF;
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* Partage de connaissances, d’outils, d’expériences et apprentissages;
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* Enjeux sociopolitiques et éducation populaire autonome;
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* Vie associative et démocratique.
  
 
Face à la volonté du ministère de procéder à une
 
Face à la volonté du ministère de procéder à une
évaluation d’impact du PACTE, la COCAF s’est dotée, en 2015-2016, d’un
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évaluation d’impact du PACTE, il a été convenu d'agir auprès du ministère de l'Éducation et e  
plan d’action qui vise à agir auprès du ministère de l'Éducation et e  
 
 
l'Enseignement supérieur (MÉES) et des partis politiques pour préserver  
 
l'Enseignement supérieur (MÉES) et des partis politiques pour préserver  
 
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grandissant des groupes d’ACA et continuer à innover en matière  
 
grandissant des groupes d’ACA et continuer à innover en matière  
 
éducation des adultes.
 
éducation des adultes.
 
La COCAF est à un moment
 
charnière de son existence. Elle entre dans une étape qui l’amène à aller plus
 
loin. La COCAF organise un premier Lac à l’Épaule avec comme orientation de se
 
donner un temps pour se poser ensemble les questions suivantes : agir
 
collectivement : Mais dans quoi? Comment? Et Pourquoi? Bref, autre que le
 
financement, quelle serait le rôle et la mission de la COCAF. Le Lac à l’Épaule
 
de décembre 2010 jette donc les bases de chantiers pour répondre à ces
 
questions :
 
 
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En ce qui concerne tout le
 
brassage qui se fait autour de la mise à jour de la politique en éducation des
 
adultes et formation continue au MELS (PÉA), il est décidé de nous investir au
 
comité de la PÉA mis sur pieds au sein de l’ICÉA[v]
 
pour nous assurer de bien faire ressortir la particularité du travail des OCAF
 
et de l’ÉPA dans cette nouvelle politique. Cette implication amènera la COCAF
 
et ses membres à participer à l’évènement '''24
 
heures pour un Québec apprenant''' en mai 2013.
 
 
La COCAF demeure très active et
 
veut jouer un rôle important au sein du RQACA en participant aux assemblées
 
générales, en discutant des dossiers portés sur révision du droit associatif, contre
 
la volonté d’identifier les organismes d’ACA comme lobbyisme, les PPP sociaux,
 
la révision du cadre de référence en AC du gouvernement, la semaine de
 
visibilité de l’ACA,…) et assurant son implication au comité exécutif et au
 
comité d’échange sur le financement et la reconnaissance.
 
 
Le dossier du financement des
 
OCAF au MELS (nouveau nom du MEQ) constitue aussi son dossier prioritaire. Ses
 
discussions et ses représentations auprès des alliés et des instances de
 
consultation et de négociation au MELS s’appuient sur les revendications
 
suivantes : la reconnaissance de la particularité des OCAF, le
 
redressement de la situation financière des OCAF pour un traitement équitable
 
des organismes financés, l’indexation annuelle et une augmentation
 
substantielle de notre financement à la mission.
 
 
En 2013, le Carrefour de Développement
 
Social par l’Éducation Populaire (CDSEP), nouvellement accrédité au MELS se
 
joint à la COCAF portant ainsi à 15 le nombre de membres actuels.
 
 
                Tout en
 
continuant la poursuite de ses dossiers principaux, la COCAF décide de
 
travailler une planification triennale de son travail. Une rencontre en
 
novembre 2013 permet de dégager 5 axes autour desquelles s’élaborera ce plan
 
d’action :
 
* Promotion – visibilité;
 
* Rehaussement du financement des OCAF et de la COCAF;
 
* Partage de connaissances, d’outils, d’expériences et apprentissages;
 
* Enjeux sociopolitiques et éducation populaire autonome;
 
* Vie associative et démocratique.
 
 
Un autre exercice lui a permis de
 
clarifier les objectifs et les moyens sur 3 ans pour chacun de ces axes pour
 
ensuite prioriser les actions à mettre en branle. C’est encore ce guide qui
 
permet à la COCAF de dégager ses plans d’action annuelle et de favoriser la
 
collaboration dans la prise en charge de l’organisation et la réalisation des
 
mandats.
 
 
                Face
 
aux enjeux découlant de la volonté du MELS devenu MÉES de procéder à une
 
évaluation d’impact du PACTE avec comme vision gouvernementale de l’éducation
 
des adultes axée prioritairement vers l’acquisition des compétences pour
 
l’emploi, la COCAF s’est dotée en 2015-2016 d’un plan d’action. Son objectif,
 
agir auprès du MÉES, ses représentants et partis politiques pour préserver une
 
compréhension large de l’éducation des adultes qui fait place pour une
 
reconnaissance du travail d’ÉPA des OCAF. La rédaction du document '''''La
 
nécessaire contribution des organismes communautaires autonomes de formation à
 
l’éducation des adultes et à la formation continue dans le secteur de l’action
 
communautaire autonome au Québec''''' a été un moment de renforcement de la
 
cohésion de la COCAF et une occasion de se doter d’un outil qui présente bien
 
la COCAF. Il est fondamental pour la COCAF et ses membres que le MÉES
 
reconnaisse cette complémentarité de mission et qu’elle se traduise par un
 
rehaussement substantiel de leur financement afin de mieux répondre aux besoins
 
des groupes d’ACA et de poursuivre l’innovation en éducation des adultes.
 
  
 
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Version du 4 juillet 2016 à 13:31

Logo-COCAF-petit.jpg

La Coalition des organismes communautaires autonomes de formation (COCAF) regroupe 15 organismes communautaires autonomes de formation régionaux et nationaux qui sont reconnus et financés pour leur mission par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur (MÉES).

La mission de la COCAF est de soutenir et d’alimenter les réflexions entourant les enjeux liés à la formation, à l’éducation des adultes et à l’éducation populaire autonome en misant sur la diversité des pratiques de ses membres, dans une perspective de transformation sociale. La COCAF contribue à la promotion et au développement de l’action communautaire autonome. Elle assure également la représentation politique de ses membres.

Historique

Naissance et mise en place (2002 à 2004)

L’histoire de la COCAF est intimement liée aux suites de l’adoption de la première politique québécoise de reconnaissance et de soutien de l’action communautaire (PRSAC), intitulée L’action communautaire : une contribution essentielle à l’exercice de la citoyenneté et au développement social du Québec.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la PRSAC, adoptée par le gouvernement du Québec en 2001, le ministère de l’Éducation du Québec (MÉQ) a revu le programme de soutien à l’éducation populaire autonome (PSÉPA) et le programme de soutien à l’alphabétisation populaire (PSAPA). Parmi les 1000 organismes communautaires financés par le PSÉPA ET PSAPA, le ministère à identifié les groupes qu'il considérait comme étant les plus directement reliés à sa mission éducative. Ainsi, le Ministère a retenu 160 organismes qui seraient dorénavant soutenus financièrement pour leur mission.  Le MÉQ les a regroupés en quatre secteurs : les groupes d’alphabétisation populaire, les écoles de la rue, les groupes de lutte au décrochage scolaire et les groupes de formation continue. Les autres organismes ont vu le soutien financier suivre leur transfert vers un autre ministère « d’appartenance ».

En 2002, le MEQ adoptait aussi sa Politique en éducation des adultes (PÉA) et un plan de mise en œuvre de celle-ci. L’adoption de cette politique est importante dans le contexte de la mise en œuvre de la PRSAC au sein du MÉQ.

Bien qu’ayant participé aux États généraux sur l’éducation, au grand Chantier de la formation continue et aux consultations sur la reconnaissance de l’éducation populaire autonome, les groupes sont déçus de la prédominance d’une vision de l’éducation axée surtout vers l’acquisition des connaissances de base et vers les compétences pour l’emploi. La formation continue tout au long de la vie, la variété des lieux et modes d’apprentissages à une citoyenneté active et l’approche d’éducation populaire autonome y sont presque qu’absentes. Les organismes auront donc toujours à insister et faire reconnaître leurs particularités face au MÉQ qui s’appuie sur une vision de la formation continue dans une approche plus formelle.[1]

De la Bande des 9 au COCAF

En février 2003, la Table des fédérations et organismes nationaux en éducation populaire autonome (Table des Fédés) organise une rencontre afin de réunir les 9 organismes communautaires autonomes nationaux ou régionaux reconnus dans le secteur formation continue par le ministère de l’Éducation du Québec. Ces organismes viennent d’être informés qu'ils sont reconnu par le nouveau Service des programmes aux organismes communautaires (SPOC) mis sur pied par le ministère de l’Éducation du Québec dans le cadre des plans d’action de la Politique d’action communautaire et de la Politique de l’éducation des adultes et qui a le mandat de développer le programme d’action communautaire sur le terrain de l’éducation (PACTE). Ainsi, ils obtiendront un financement à la mission pour l’année 2002-2003.

Lors de cette rencontre la Bande des 9, nom utilisé à l’interne pendant les premières années, mettent sur pieds le Comité des organismes communautaires autonomesde formation (COCAF). À travers cette nouvelle structure de concertation, qui est soutenue par la Table des Fédés, les neufs organismes souhaitent apprendre à se connaître comme secteur, partager de l’information, mesurer ensemble les enjeux entourant leur rattachement au ministère de l'Éducation, identifier les questions sur lesquelles ils peuvent intervenir collectivement et représenter les groupes, notamment en regard de la mise en place de l’application de la PRSAC et le développement du nouveau programme action communautaire sur le terrain de l'éducation (PACTE).

Par ailleurs, cette instance lui permettra de développer des liens et des alliances avec les autres secteurs reconnus au MÉQ en vue de développer des positions et des stratégies communes dans la mise en place et le développement du PACTE afin qu'il respecte la réalité des groupes et les principes de l’action communautaire autonome.

En 2003, le sous-ministre adjoint de la Direction générale de l’éducation des adultes reconnaît le COCAF comme représentant des organismes du secteur formation continue dans les instances de consultation du ministère de l’Éducation du Québec touchant les organismes d’action communautaire autonome et défraie les frais de participation à ces instances. De 2003 à 2005, le COCAF se réunit surtout pour partager l’information et prendre position quant au programme de financement du ministère et à des enjeux plus larges qui sont en lien avec l'action communautaire autonome.

C’est aussi dans cette même période que le ministère annonce une enveloppe spécifique pour la mise en œuvre de la PÉA dans laquelle 800 000$ seront réservés pour accueillir des projets qui s’arriment à cette politique et sa mise en œuvre. Les premières demandes déposées par les groupes du COCAF seront toutefois refusées.[1]

La consolidation du regroupement (2005 à 2009)

En janvier 2005, alors que l'entente avec la Table des Fédés prend fin, le COCAF dépose une première demande de financement pour son travail de concertation, de consultation et de fonctionnement. Une première petite subvention lui est alors accordée à partir des sommes résiduelles du PACTE. Il n'est toutefois pas reconnu comme organisme accrédité.

Par ailleurs, on assiste à une expansion du comité. En effet, la Bande des 9 accueille le Centre d’animation, de formation et d’accompagnement (CAFA) qui agit en Abitibi-Témiscamingue et au Nord-du-Québec. Arriveront ensuite le Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD) et le Center for Community Organisations (COCo). En 2006, l'organisme L’Autre Montréal se joindra au comité. En 2008, on invitera le Centre de formation sociale Marie-Gérin-Lajoie, alors en attente d’accréditation, à participer aux travaux de cette instance de concertation.

De 2004 à 2007, un financement non récurrent pour les activités de la COCAF est obtenu par l’entremise du Centre régional de formation de Lanaudière (CRFL) qui est mandataire du projet durant ces années. En 2006-2007, le COCAF entreprend des démarches d’incorporation afin d’être reconnue officiellement et financée par le MEQ pour réaliser ses objectifs. C’est à cette occasion que le Comité adopte le nom de Coalition des organismes communautaires autonomes de formation (COCAF), conservant ainsi le même acronyme. En 2007, la COCAF sera reconnue en tant qu'organisme accrédité et pourra, à partir de là, déposer une demande de financement au ministère, et ce, au même titre que les autres organisations du secteur.

Toujours concerné et intéressé à jouer un rôle significatif au sein du mouvement de l'action communautaire autonome, la COCAF se joint au Comité aviseur de l'action communautaire autonome en 2006 où il représentera le secteur formation.

À travers la démarche d’incorporation qu'elle a réalisée, son travail de représentation, ses prises de positions autour des enjeux du PACTE et du travail qu'il effectue avec ses différentes alliés, notamment les autres groupes communautaires financés au PACTE, la COCAF commence à vouloir développer davantage son identité afin d'accroître la cohésion de ces membres. Dans cette optique, la COCAF organise, le 16 mai 2007, la première journée de réflexion qui porte sur les enjeux des organismes communautaires autonomes de formation. Ce type de journée, qui aura lieu annuellement par la suite, permet aux membres de s’inspirer des pratiques innovantes mises en place par les autres et d’améliorer le travail de formation continue qu'ils effectuent.

Depuis son assemblée générale de fondation, la COCAF poursuit la consolidation de son fonctionnement et de ses mécanismes de communication. Ses membres suivent de près les enjeux de la reconnaissance et du financement ainsi que ceux qui sont en lien avec le deuxième plan d’action de la Politique d’éducation des adultes et de formation continue, notamment grâce à leur représentation dans différents comités ministériels.

Par ailleurs, la présence de la COCAF au Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA) lui permet d’approfondir sa réflexion sur divers enjeux qui sont en lien avec la PRSAC et lui donne aussi l'occasion de promouvoir l’importance de la formation continue pour les membres et les personnes qui s'impliquent dans les organismes d'action communautaire autonome.[1]

Un rôle qui se précise (2010-2016)

En décembre 2010, la COCAF entreprend une réflexion stratégique qui l'amène à définir son mode de fonctionnement et a identifier les bases à partir desquelles les membres peuvent agir collectivement. Il s'agit de déterminer clairement les enjeux sur lesquels les membres de la COCAF souhaitent agir, comment ils souhaitent agir et qqu'est-ce qu'ils souhaitent accomplir en intervenant sur ces questions. Bref, autre que le financement, quelle est le rôle et la mission de la COCAF?

Lors d'un Lac-à-L'Épaule organisé pour adresser ces différentes questions on identifie 5 chantiers de travail:

  • Alimenter un discours commun pour faire connaître le travail des OCAF;
  • Dégager une définition de base de ce qui constitue un OCAF;
  • Clarifier le mode de fonctionnement de la COCAF afin de faciliter la collaboration entre les OCAF;
  • Développer un site internet pour rendre visible le travail et la mission des OCAF et de la COCAF;
  • Revoir les règlements généraux de l'organisation et critères d’adhésion.

La COCAF a toujours fonctionné en partageant le travail entre ses membres (que ce soit le travail d’organisation logistique ou administratif ou encore le travail de représentation) met en place des sous-comités qui sont chargés de mener à terme chacun de ces chantiers. Le travail des comités porte fruit et amène la COCAF à adopter un énoncé de mission officiel, à revoir ses règlements généraux, à préciser les critères d’adhésion de ses membres et à identifier clairement les principes qui guident le travail de la COCAF soit : la transformation sociale, la solidarité, la collaboration et la démocratie. Elle lance également son site web et adopte un nouveau logo. Par ailleurs, la COCAF continue de dégager des temps de formation pour permettre à ses membres de mieux se connaître, resserrer leurs liens, se tenir au courant des enjeux portés par chacun et, enfin, elle décide de déposer un projet collectif au MELS pour un évènement ouvert à l’ensemble du mouvement communautaire. Ainsi, de 2012 à 2014 la COCAF soutiendra l’organisation de l’Université Populaire d’Été qui abordera les thématiques suivantes :

  • Transformation sociale ou réparation sociale? Le rôle politique dans les OCA.  (2012)
  • De la militance individuelle à la mobilisation sociale. Nouvelles formes d’engagements et renouvellement des pratiques dans les mouvements sociaux ! (2013)
  • Laboratoire de concepts: ces mots/maux qui dictent nos actions (2014)

Cela dit, e dossier du financement des OCAF reste prioritaire. La COCAF s'investit ainsi dans différentes représentations auprès des alliés du secteur ou au sein de différentes instances de consultation qui sont mise en place par le ministère et revendique:

  • la reconnaissance de la particularité des OCAF;
  • le redressement de la situation financière des OCAF pour un traitement équitable des organismes financés;
  • l’indexation annuelle et une augmentation substantielle du financement à la mission.

Afin d'adresser les enjeux qui sont en lien avec la mise à jour de la politique en éducation des adultes et formation continue (PÉA), la COCAF participe au comité de la PÉA de l’Institut de coopération en éducation des adultes (ICÉA) afin de bien faire ressortir la particularité du travail des OCAF et de l’ÉPA dans cette nouvelle politique. Cette implication amènera la COCAF et certains de ses membres à participer à l’évènement "24 heures pour un Québec" apprenant en mai 2013.

Soulignons que la COCAF demeure très active au sein du Réseau québécois de l'action communautaire autonome (RQ-ACA). Au cours de la période, elle s'implique entre autres au niveau du conseil d'administration du regroupement et participe à divers comités, notamment ceux portant sur le financement et la reconnaissance de l'action communautaire autonome.

Par ailleurs, notons que le Carrefour de développement social par l’éducation populaire (CDSEP) se joint à la COCAF en 2013, suite à son accréditation par le ministère, portant ainsi à 15 le nombre de membres de l'organisation.

En 2013, la COCAF adopte un plan d'action triennal qui s'articule autour des 5 orientations suivantes :

  • Promotion – visibilité;
  • Rehaussement du financement des OCAF et de la COCAF;
  • Partage de connaissances, d’outils, d’expériences et apprentissages;
  • Enjeux sociopolitiques et éducation populaire autonome;
  • Vie associative et démocratique.

Face à la volonté du ministère de procéder à une évaluation d’impact du PACTE, il a été convenu d'agir auprès du ministère de l'Éducation et e l'Enseignement supérieur (MÉES) et des partis politiques pour préserver une compréhension large de l’éducation des adultes qui reconnaît le travail des OCAF notamment en matière d'éducation populaire. Pour la COCAF et ses membres, il est fondamental que le MÉES reconnaisse la mission spécifique des OCAF et qu’il procède à un rehaussement substantiel de leur financement afin qu'ils puisse répondre adéquatement aux besoins grandissant des groupes d’ACA et continuer à innover en matière éducation des adultes.

 

[i] Programme de Soutien à l’Éducation Populaire Autonome et Programme de soutien à l’Alphabétisation Populaire.

[ii] Gouvernement du Québec, ministère de l’Éducation. Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue, 2002

[iii] La présente histoire résulte d’un parcours des procès-verbaux des rencontres de la COCAF de 2003 à 2016. Ces documents ne sont pas publics et le parcours synthèse qui en résulte relève de l’auteur et ne se veut pas scientifique. Des erreurs peuvent involontairement s’y glisser.

[iv] Centre St-Pierre, Relais Femmes, Centre de Formation Populaire, Communautique, La Puce ressource informatique, Centre de Formation Communautaire de la Mauricie, le Centre de Pastorale en Milieu Ouvrier, Centre Régional de Formation de Lanaudière, Centre de Documentation sur l’Éducation des Adultes et la Condition Féminine.

[v] Institut de Coopération en Éducation des Adultes.


Principales réalisations/événements marquants

À compléter...

Membres, instances ou structures et représentations

La COCAF fonctionne sans personnel rémunéré et sa prise en charge est assumée par l’implication de ses membres qui se partagent les responsabilités de représentation, de préparations et suivi des rencontres, d’organisations d’activités ou événements collectifs, de développement et de suivi de dossiers spécifiques.

Membres de la COCAF

Carrefour de développement social par l'éducation populaire (CDSEP) Centre de formation populaire (CFP) Collectif d'animation urbaine l'Autre Montréal
Carrefour de participation, ressourcement et formation (CPRF) Centre de formation sociale Marie-Gérin-Lajoie Communautique
Centre d'animation, de formation et d'accompagnement (CAFA) Centre des organismes communautaires (COCo) Groupe Femmes, Politiques et Démocratie (GFPD)
Centre de documentation sur l'éducation des adultes et la condition des femmes (CDÉACF) Centre régional de formation de Lanaudière (CRFL) La Puce Communautaire
Centre de formation communautaire de la Mauricie (CFCM) Centre St-Pierre Relais-Femmes

Principales sources de financement


Voir aussi


Références


  1. 1,0, 1,1 et 1,2 Les informations qui se retrouvent dans cette section du texte proviennent de Guy Fortier, employé du CPRF (membre de la COCAF). Celui-ci a collecté les informations dans les les procès-verbaux de la COCAF (2003 à 2016).