Coalition des organismes communautaires autonomes de formation (COCAF) : Différence entre versions

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L’histoire de la COCAF est intimement liée aux suites de l’adoption de la première politique québécoise de reconnaissance et de soutien de l’action communautaire (PRSAC), intitulée ''L’action communautaire : une contribution essentielle à l’exercice de la citoyenneté et au développement social du Québec.''
 
L’histoire de la COCAF est intimement liée aux suites de l’adoption de la première politique québécoise de reconnaissance et de soutien de l’action communautaire (PRSAC), intitulée ''L’action communautaire : une contribution essentielle à l’exercice de la citoyenneté et au développement social du Québec.''
  
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déposées par les groupes du COCAF seront toutefois refusées.
 
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=== La consolidation du regroupement (2005 à 2009) ===
 
En janvier 2005, alors que l'entente avec la Table des Fédés prend fin, le COCAF dépose une première demande de financement pour son travail de  
 
En janvier 2005, alors que l'entente avec la Table des Fédés prend fin, le COCAF dépose une première demande de financement pour son travail de  
 
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Par ailleurs, la présence de la COCAF au Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA) lui permet d’approfondir sa réflexion sur divers enjeux qui sont en lien avec la PRSAC et lui donne ausi l'occasion de promouvoir l’importance de la formation continue pour les membres et les personnes qui s'impliquent dans les organismes d'action communautaire autonome.
 
Par ailleurs, la présence de la COCAF au Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA) lui permet d’approfondir sa réflexion sur divers enjeux qui sont en lien avec la PRSAC et lui donne ausi l'occasion de promouvoir l’importance de la formation continue pour les membres et les personnes qui s'impliquent dans les organismes d'action communautaire autonome.
  
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de décembre 2010 jette donc les bases de chantiers pour répondre à ces
 
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* Alimenter un discours commun pour nous faire connaître le travail des OCAF;
Ø  Alimenter un
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* Dégager un énoncé de base sur ce qu’est un OCAF;
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* Clarifier notre mode de fonctionnement pour faciliter la collaboration entre les OCAF;
 
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* Développer un site pour donner une fenêtre publique et visible de notre travail et mission;
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* Revoir nos règlements et critères d’adhésion.
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La COCAF a
 
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le relais et soutiendra l’organisation de l’Université Populaire d’Été avec la
 
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* Transformation sociale ou réparation sociale? Le rôle politique dans les OCA.  2012
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* De la militance individuelle à la mobilisation sociale. Nouvelles formes d’engagements et renouvellement des pratiques dans les mouvements sociaux ! 2013
dans les OCA''.  2012
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* Laboratoire de concepts: ces mots/maux qui dictent nos actions 2014
 
 
Ø  ''De la militance individuelle à la mobilisation sociale. Nouvelles
 
formes d’engagements et renouvellement des pratiques dans les mouvements
 
sociaux !'' 2013
 
 
 
Ø  ''Laboratoire de concepts: ces mots/maux qui dictent nos actions'' 2014
 
  
 
En ce qui concerne tout le
 
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Social par l’Éducation Populaire (CDSEP), nouvellement accrédité au MELS se
 
Social par l’Éducation Populaire (CDSEP), nouvellement accrédité au MELS se
 
joint à la COCAF portant ainsi à 15 le nombre de membres actuels.
 
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novembre 2013 permet de dégager 5 axes autour desquelles s’élaborera ce plan
 
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* Promotion – visibilité;
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* Rehaussement du financement des OCAF et de la COCAF;
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* Partage de connaissances, d’outils, d’expériences et apprentissages;
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* Enjeux sociopolitiques et éducation populaire autonome;
 
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* Vie associative et démocratique.
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Un autre exercice lui a permis de
 
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des groupes d’ACA et de poursuivre l’innovation en éducation des adultes.
 
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'''UNE HISTOIRE
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QUI SE CONTINUE…'''
 
  
 
 
 
 

Version du 4 juillet 2016 à 11:35

Logo-COCAF-petit.jpg

La Coalition des organismes communautaires autonomes de formation (COCAF) regroupe 15 organismes communautaires autonomes de formation régionaux et nationaux qui sont reconnus et financés pour leur mission par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur (MÉES).

La mission de la COCAF est de soutenir et d’alimenter les réflexions entourant les enjeux liés à la formation, à l’éducation des adultes et à l’éducation populaire autonome en misant sur la diversité des pratiques de ses membres, dans une perspective de transformation sociale. La COCAF contribue à la promotion et au développement de l’action communautaire autonome. Elle assure également la représentation politique de ses membres.

Historique

Naissance et mise en place (2002 à 2004)

L’histoire de la COCAF est intimement liée aux suites de l’adoption de la première politique québécoise de reconnaissance et de soutien de l’action communautaire (PRSAC), intitulée L’action communautaire : une contribution essentielle à l’exercice de la citoyenneté et au développement social du Québec.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la PRSAC, adoptée par le gouvernement du Québec en 2001, le ministère de l’Éducation du Québec (MÉQ) a revu le programme de soutien à l’éducation populaire autonome (PSÉPA) et le programme de soutien à l’alphabétisation populaire (PSAPA). Parmi les 1000 organismes communautaires financés par le PSÉPA ET PSAPA, le ministère à identifié les groupes qu'il considérait comme étant les plus directement reliés à sa mission éducative. Ainsi, le Ministère a retenu 160 organismes qui seraient dorénavant soutenus financièrement pour leur mission.  Le MÉQ les a regroupés en quatre secteurs : les groupes d’alphabétisation populaire, les écoles de la rue, les groupes de lutte au décrochage scolaire et les groupes de formation continue. Les autres organismes ont vu le soutien financier suivre leur transfert vers un autre ministère « d’appartenance ».

En 2002, le MEQ adoptait aussi sa Politique en éducation des adultes (PÉA) et un plan de mise en œuvre de celle-ci. L’adoption de cette politique est importante dans le contexte de la mise en œuvre de la PRSAC au sein du MÉQ.

Bien qu’ayant participé aux États généraux sur l’éducation, au grand Chantier de la formation continue et aux consultations sur la reconnaissance de l’éducation populaire autonome, les groupes sont déçus de la prédominance d’une vision de l’éducation axée surtout vers l’acquisition des connaissances de base et vers les compétences pour l’emploi. La formation continue tout au long de la vie, la variété des lieux et modes d’apprentissages à une citoyenneté active et l’approche d’éducation populaire autonome y sont presque qu’absentes. Les organismes auront donc toujours à insister et faire reconnaître leurs particularités face au MÉQ qui s’appuie sur une vision de la formation continue dans une approche plus formelle.[1]

De la Bande des 9 au COCAF

En février 2003, la Table des fédérations et organismes nationaux en éducation populaire autonome (Table des Fédés) organise une rencontre afin de réunir les 9 organismes communautaires autonomes nationaux ou régionaux reconnus dans le secteur formation continue par le ministère de l’Éducation du Québec. Ces organismes viennent d’être informés qu'ils sont reconnu par le nouveau Service des programmes aux organismes communautaires (SPOC) mis sur pied par le ministère de l’Éducation du Québec dans le cadre des plans d’action de la Politique d’action communautaire et de la Politique de l’éducation des adultes et qui a le mandat de développer le programme d’action communautaire sur le terrain de l’éducation (PACTE). Ainsi, ils obtiendront un financement à la mission pour l’année 2002-2003.

Lors de cette rencontre la Bande des 9, nom utilisé à l’interne pendant les premières années, mettent sur pieds le Comité des organismes communautaires autonomesde formation (COCAF). À travers cette nouvelle structure de concertation, qui est soutenue par la Table des Fédés, les neufs organismes souhaitent apprendre à se connaître comme secteur, partager de l’information, mesurer ensemble les enjeux entourant leur rattachement au ministère de l'Éducation, identifier les questions sur lesquelles ils peuvent intervenir collectivement et représenter les groupes, notamment en regard de la mise en place de l’application de la PRSAC et le développement du nouveau programme action communautaire sur le terrain de l'éducation (PACTE).

Par ailleurs, cette instance lui permettra de développer des liens et des alliances avec les autres secteurs reconnus au MÉQ en vue de développer des positions et des stratégies communes dans la mise en place et le développement du PACTE afin qu'il respecte la réalité des groupes et les principes de l’action communautaire autonome.

En 2003, le sous-ministre adjoint de la Direction générale de l’éducation des adultes reconnaît le COCAF comme représentant des organismes du secteur formation continue dans les instances de consultation du ministère de l’Éducation du Québec touchant les organismes d’action communautaire autonome et défraie les frais de participation à ces instances. De 2003 à 2005, le COCAF se réunit surtout pour partager l’information et prendre position quant au programme de financement du ministère et à des enjeux plus larges qui sont en lien avec l'action communautaire autonome.

C’est aussi dans cette même période que le ministère annonce une enveloppe spécifique pour la mise en œuvre de la PÉA dans laquelle 800 000$ seront réservés pour accueillir des projets qui s’arriment à cette politique et sa mise en œuvre. Les premières demandes déposées par les groupes du COCAF seront toutefois refusées.

La consolidation du regroupement (2005 à 2009)

En janvier 2005, alors que l'entente avec la Table des Fédés prend fin, le COCAF dépose une première demande de financement pour son travail de concertation, de consultation et de fonctionnement. Une première petite subvention lui est alors accordée à partir des sommes résiduelles du PACTE. Il n'est toutefois pas reconnu comme organisme accrédité.

C’est aussi au même moment qu’un nouveau groupe reconnu s’ajoute à cette première Bande des 9, le Centre d’Animation, de Formation et d’Accompagnement, CAFA (grande région de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec). En novembre 2005, arriveront ensuite le Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD) et le Center for Community Organisations (COCo). Et L’Autre Montréal se joint à nous en 2006. C’est aussi en 2008 que le Centre de Formation Sociale Marie-Gérin-Lajoie, en attente d’accréditation, est invité à se joindre à la COCAF.

En 2006, toujours concerné et intéressé à jouer un rôle significatif au sein du mouvement communautaire, le COCAF demande à devenir membre du Comité aviseur de l'action communautaire autonome. Ce dernier accepte le COCAF comme membre et le nomme représentant du secteur formation même s'il n'a pas encore de statut juridique formel.

De 2004 à 2007, un financement non récurrent pour les activités du COCAF est obtenu par l’entremise du Centre régional de formation de Lanaudière qui accepte d’être mandataire du projet durant ces années.

En 2006-2007, le COCAF entreprend des démarches d’incorporation afin d’être reconnue officiellement et financée par le MEQ pour réaliser ses objectifs. C’est à cette occasion que le Comité adopte le nom de Coalition des organismes communautaires autonomes de formation (COCAF), conservant ainsi le même acronyme. En 2007, la COCAF sera reconnue en tant qu'organisme accrédité et pourra, à partir de là, déposer une demande de financement au ministère, et ce, au même titre que les autres organisations du secteur.

En plus de la démarche d’incorporation et tout son travail de représentations et débats autour des enjeux du PACTE et du travail avec les autres groupes «alliés »  financés au même programme, la COCAF commence à vouloir développer son identité. Il s'agit de permettre à l'organisation de porter un regard plus large sur les différents enjeux qui touchent l'organisation. Pour ce faire, l'organisation souhaite permettre à ses membres de s’apprivoiser, se connaître dans leurs différences et particularités afin de développer une plus grande cohésion. Dans cette optique, la COCAF organise, le 16 mai 2007, la première journée de réflexion qui porte sur les enjeux des organismes communautaires autonomes de formation. Celle-ci sera reconduite annuellement par la suite. Ces journées permettent aux membres de s’inspirer des pratiques innovantes mises en place par les autres et d’améliorer le travail de formation continue qu'ils effectuent.

Depuis son assemblée générale de fondation, la COCAF poursuit la consolidation de son fonctionnement et de ses mécanismes de communication. Ses membres suivent de près les enjeux de la reconnaissance et du financement ainsi que ceux qui sont en lien avec le 2e plan d’action de la Politique d’éducation des adultes et de formation continue, notamment grâce à leur représentation dans différents comités ministériels (comité mixte et groupe de travail MELS-OACA).

Par ailleurs, la présence de la COCAF au Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA) lui permet d’approfondir sa réflexion sur divers enjeux qui sont en lien avec la PRSAC et lui donne ausi l'occasion de promouvoir l’importance de la formation continue pour les membres et les personnes qui s'impliquent dans les organismes d'action communautaire autonome.

UN RÔLE QUI SE PRÉCISE ET SE VOIT (2010-2016)

La COCAF est à un moment charnière de son existence. Elle entre dans une étape qui l’amène à aller plus loin. La COCAF organise un premier Lac à l’Épaule avec comme orientation de se donner un temps pour se poser ensemble les questions suivantes : agir collectivement : Mais dans quoi? Comment? Et Pourquoi? Bref, autre que le financement, quelle serait le rôle et la mission de la COCAF. Le Lac à l’Épaule de décembre 2010 jette donc les bases de chantiers pour répondre à ces questions :

  • Alimenter un discours commun pour nous faire connaître le travail des OCAF;
  • Dégager un énoncé de base sur ce qu’est un OCAF;
  • Clarifier notre mode de fonctionnement pour faciliter la collaboration entre les OCAF;
  • Développer un site pour donner une fenêtre publique et visible de notre travail et mission;
  • Revoir nos règlements et critères d’adhésion.

La COCAF a toujours fonctionné en partageant le travail entre ses membres que ce soit le travail d’organisation logistique ou administratif ou encore le travail de représentation. Ces chantiers sont donc pris en charge par les membres en sous-comités de travail.

Le travail des comités porte fruit. La COCAF adopte officiellement son énoncé de mission, revoit ses règlements généraux, précise les critères d’adhésion de ses membres, continue de dégager des temps de formation pour permettre à ses membres de mieux se connaître, resserrer leurs liens, se tenir au courant des enjeux portés par chacun et, enfin, elle décide de déposer un projet collectif au MELS pour un évènement ouvert à l’ensemble du mouvement communautaire. La COCAF précise aussi les principes qui guident le travail de la COCAF soit : la transformation sociale, la solidarité, la collaboration et la démocratie. Un logo est adopté et le site internet voit le jour.

De 2012 à 2014, la COCAF prendra le relais et soutiendra l’organisation de l’Université Populaire d’Été avec la thématique :

  • Transformation sociale ou réparation sociale? Le rôle politique dans les OCA.  2012
  • De la militance individuelle à la mobilisation sociale. Nouvelles formes d’engagements et renouvellement des pratiques dans les mouvements sociaux ! 2013
  • Laboratoire de concepts: ces mots/maux qui dictent nos actions 2014

En ce qui concerne tout le brassage qui se fait autour de la mise à jour de la politique en éducation des adultes et formation continue au MELS (PÉA), il est décidé de nous investir au comité de la PÉA mis sur pieds au sein de l’ICÉA[v] pour nous assurer de bien faire ressortir la particularité du travail des OCAF et de l’ÉPA dans cette nouvelle politique. Cette implication amènera la COCAF et ses membres à participer à l’évènement 24 heures pour un Québec apprenant en mai 2013.

La COCAF demeure très active et veut jouer un rôle important au sein du RQACA en participant aux assemblées générales, en discutant des dossiers portés sur révision du droit associatif, contre la volonté d’identifier les organismes d’ACA comme lobbyisme, les PPP sociaux, la révision du cadre de référence en AC du gouvernement, la semaine de visibilité de l’ACA,…) et assurant son implication au comité exécutif et au comité d’échange sur le financement et la reconnaissance.

Le dossier du financement des OCAF au MELS (nouveau nom du MEQ) constitue aussi son dossier prioritaire. Ses discussions et ses représentations auprès des alliés et des instances de consultation et de négociation au MELS s’appuient sur les revendications suivantes : la reconnaissance de la particularité des OCAF, le redressement de la situation financière des OCAF pour un traitement équitable des organismes financés, l’indexation annuelle et une augmentation substantielle de notre financement à la mission.

En 2013, le Carrefour de Développement Social par l’Éducation Populaire (CDSEP), nouvellement accrédité au MELS se joint à la COCAF portant ainsi à 15 le nombre de membres actuels.

                Tout en continuant la poursuite de ses dossiers principaux, la COCAF décide de travailler une planification triennale de son travail. Une rencontre en novembre 2013 permet de dégager 5 axes autour desquelles s’élaborera ce plan d’action :

  • Promotion – visibilité;
  • Rehaussement du financement des OCAF et de la COCAF;
  • Partage de connaissances, d’outils, d’expériences et apprentissages;
  • Enjeux sociopolitiques et éducation populaire autonome;
  • Vie associative et démocratique.

Un autre exercice lui a permis de clarifier les objectifs et les moyens sur 3 ans pour chacun de ces axes pour ensuite prioriser les actions à mettre en branle. C’est encore ce guide qui permet à la COCAF de dégager ses plans d’action annuelle et de favoriser la collaboration dans la prise en charge de l’organisation et la réalisation des mandats.

                Face aux enjeux découlant de la volonté du MELS devenu MÉES de procéder à une évaluation d’impact du PACTE avec comme vision gouvernementale de l’éducation des adultes axée prioritairement vers l’acquisition des compétences pour l’emploi, la COCAF s’est dotée en 2015-2016 d’un plan d’action. Son objectif, agir auprès du MÉES, ses représentants et partis politiques pour préserver une compréhension large de l’éducation des adultes qui fait place pour une reconnaissance du travail d’ÉPA des OCAF. La rédaction du document La nécessaire contribution des organismes communautaires autonomes de formation à l’éducation des adultes et à la formation continue dans le secteur de l’action communautaire autonome au Québec a été un moment de renforcement de la cohésion de la COCAF et une occasion de se doter d’un outil qui présente bien la COCAF. Il est fondamental pour la COCAF et ses membres que le MÉES reconnaisse cette complémentarité de mission et qu’elle se traduise par un rehaussement substantiel de leur financement afin de mieux répondre aux besoins des groupes d’ACA et de poursuivre l’innovation en éducation des adultes.

 

[i] Programme de Soutien à l’Éducation Populaire Autonome et Programme de soutien à l’Alphabétisation Populaire.

[ii] Gouvernement du Québec, ministère de l’Éducation. Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue, 2002

[iii] La présente histoire résulte d’un parcours des procès-verbaux des rencontres de la COCAF de 2003 à 2016. Ces documents ne sont pas publics et le parcours synthèse qui en résulte relève de l’auteur et ne se veut pas scientifique. Des erreurs peuvent involontairement s’y glisser.

[iv] Centre St-Pierre, Relais Femmes, Centre de Formation Populaire, Communautique, La Puce ressource informatique, Centre de Formation Communautaire de la Mauricie, le Centre de Pastorale en Milieu Ouvrier, Centre Régional de Formation de Lanaudière, Centre de Documentation sur l’Éducation des Adultes et la Condition Féminine.

[v] Institut de Coopération en Éducation des Adultes.


Principales réalisations/événements marquants

À compléter...

Membres, instances ou structures et représentations

La COCAF fonctionne sans personnel rémunéré et sa prise en charge est assumée par l’implication de ses membres qui se partagent les responsabilités de représentation, de préparations et suivi des rencontres, d’organisations d’activités ou événements collectifs, de développement et de suivi de dossiers spécifiques.

Membres de la COCAF

Carrefour de développement social par l'éducation populaire (CDSEP) Centre de formation populaire (CFP) Collectif d'animation urbaine l'Autre Montréal
Carrefour de participation, ressourcement et formation (CPRF) Centre de formation sociale Marie-Gérin-Lajoie Communautique
Centre d'animation, de formation et d'accompagnement (CAFA) Centre des organismes communautaires (COCo) Groupe Femmes, Politiques et Démocratie (GFPD)
Centre de documentation sur l'éducation des adultes et la condition des femmes (CDÉACF) Centre régional de formation de Lanaudière (CRFL) La Puce Communautaire
Centre de formation communautaire de la Mauricie (CFCM) Centre St-Pierre Relais-Femmes

Principales sources de financement


Voir aussi


Références


  1. Les informations qui se retrouvent dans cette section du texte proviennent de Guy Fortier, employé du CPRF (membre de la COCAF). Celui-ci a collecté les informations dans les les procès-verbaux de la COCAF (2003 à 2016).