Centre d’animation, de formation et d’accompagnement (CAFA) : Différence entre versions

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Le Centre d’Animation, de Formation et d’Accompagnement (CAFA) est un organisme à but non lucratif en soutien à l’action communautaire témiscabitibienne. Avec le CAFA, apprendre est simple, travailler, un plaisir. Le CAFA s’est donné pour objectif d’être à l’écoute des personnes, des groupes communautaires et des entreprises d’économie sociale afin de comprendre leur réalité et de répondre à leurs besoins. Les échanges et l’expérimentation sont au coeur de chacune des rencontres. Le CAFA mise sur le travail d’équipe pour mettre en commun les connaissances des formatrices et les expériences des participants et ainsi offrir un contenu personnalisé à chaque groupe.
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Le Centre d’Animation, de Formation et d’Accompagnement (CAFA) est un organisme à but non lucratif en soutien à l’action communautaire témiscabitibienne. Avec le CAFA, apprendre est simple, travailler, un plaisir. Le CAFA est un organisme communautaire autonome qui a pour mission de soutenir l'action communautaire de l'Abitibi-Témiscamingue en favorisant l'autonomie et le développement des personnes, des groupes communautaires et des entreprises d'économie sociale par le développement et l'offre d'activités de formation, d'accompagnement, d'animation et de réflexion adaptées à leurs besoins et leurs réalités. Le but du CAFA est d'organiser et offrir, tout particulièrement aux organismes communautaires et aux entreprises d'économie sociale, de l'animation, de la formation et de l'accompagnement adaptés à leurs besoins. Le CAFA a comme approche la démarche pédagogique utilisée dans les formations et l'accompagnement est influencées par les principes de base de l'éducation populaire autonome et de l'«empowerment». Le CAFA vise un transfert de connaissances entre les formatrices-accompagnatrices et les participants, les participantes, par les échanges et l'expérimentation favorisant le développement de l'autonomie des groupes.
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Le CAFA s’est donné pour objectif d’être à l’écoute des personnes, des groupes communautaires et des entreprises d’économie sociale afin de comprendre leur réalité et de répondre à leurs besoins. Les échanges et l’expérimentation sont au coeur de chacune des rencontres. Le CAFA mise sur le travail d’équipe pour mettre en commun les connaissances des formatrices et les expériences des participants et ainsi offrir un contenu personnalisé à chaque groupe.
  
 
Partisan de l’approche communautaire, le CAFA veut donner le maximum d’outils aux groupes afin qu’ils acquièrent un bagage suffisant pour continuer de progresser de façon autonome. Également inspiré par les principes de l’éducation populaire, le CAFA travaille pour que les groupes communautaires et les entreprises d’économie sociale développent de nouvelles avenues à partir des moyens dont ils disposent.<br />
 
Partisan de l’approche communautaire, le CAFA veut donner le maximum d’outils aux groupes afin qu’ils acquièrent un bagage suffisant pour continuer de progresser de façon autonome. Également inspiré par les principes de l’éducation populaire, le CAFA travaille pour que les groupes communautaires et les entreprises d’économie sociale développent de nouvelles avenues à partir des moyens dont ils disposent.<br />
 
== Historique: ==
 
== Historique: ==
<br />L’idée du CAFA découle de plusieurs constats faits à la [[Concertation régionale des organismes communautaires de l’Abitibi-Témiscamingue (CROCAT).]] Premièrement, on identifie un grand besoin de formation chez les groupes membres. On constate également que les travailleurs et bénévoles des organismes communautaires sont très avides de connaissances et qu’ils participent massivement lorsque des formations sont offertes. Par contre, il y a peu de formations en région qui soient adaptées aux réalités et à la philosophie du communautaire. Ce type de formation est offert dans les centres de formation populaires tels que le CFP ou le Centre Saint-Pierre à Montréal, mais il n’y a pas d’équivalent en région. Finalement, les coûts de formation sont souvent trop élevés pour les  groupes. Le développement et le transfert des connaissances et des valeurs communautaires font partie de la mission même de la CROCAT, mais les ressources de l’organisme sont insuffisantes pour répondre aux besoins. C’est alors que mûrie l’idée de mettre sur pied un centre de formation, géré par les organismes communautaires et qui en porterait les valeurs. Madame Jacinthe Tessier, alors coordonnatrice à la CROCAT, propose d’effectuer une étude de besoins. Parallèlement à ça, on réunit autour d’une table des représentants de la CROCAT, du [[Regroupement d'éducation populaire de l'Abitibi-Témiscamingue (REPAT),]] du CÉGEP en A.-T. et de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) afin de constituer un comité provisoire. Une demande d’incorporation est faite ainsi que des demandes de financements au SACA et au [[Centre local de développement (CLD)]] de Rouyn-Noranda. En 2000, les premières formations sont données grâce à une subvention de 6000$ du CLD. Le CAFA est incorporé en mars 2001. À la suite du départ de Mme Tessier de la CROC-AT, le CAFA est transféré au REPAT en 2002. En février 2003, une subvention au Fonds de lutte à la pauvreté permet d’embaucher une employée contractuelle. Dans la même année, le CAFA est accrédité par le Ministère de l’Éducation du Québec (MEQ). Finalement, le CAFA prend réellement son envol en 2004 avec le financement du MEQ. Il procède à l’embauche de deux formatrices cumulant plus de 30 ans d’expérience en gestion d’organismes communautaires et d’entreprises d’économie sociale. Depuis 2004, le CAFA a reçu plus d’une centaine de groupes en formation et en accompagnement dans le domaine du développement organisationnel. Il a produit une étude sur les besoins de formations des organismes communautaires de l’Abitibi-Témiscamingue en 2012. Le CAFA est agrémenté par Emploi-Québec à titre d’organisme formateur et est en lien direct avec le Centre St-Pierre de Montréal et des professeurs de l’UQAT qui assurent essentiellement la formation des formatrices.<br/>
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<br />L’idée du CAFA découle de plusieurs constats faits à la [[Concertation régionale des organismes communautaires de l’Abitibi-Témiscamingue (CROCAT).]] Premièrement, on identifie un grand besoin de formation chez les groupes membres. On constate également que les travailleurs et bénévoles des organismes communautaires sont très avides de connaissances et qu’ils participent massivement lorsque des formations sont offertes. Par contre, il y a peu de formations en région qui soient adaptées aux réalités et à la philosophie du communautaire. Ce type de formation est offert dans les centres de formation populaires tels que le CFP ou le Centre Saint-Pierre à Montréal, mais il n’y a pas d’équivalent en région.  
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Finalement, les coûts de formation sont souvent trop élevés pour les  groupes. Le développement et le transfert des connaissances et des valeurs communautaires font partie de la mission même de la CROCAT, mais les ressources de l’organisme sont insuffisantes pour répondre aux besoins. C’est alors que mûrie l’idée de mettre sur pied un centre de formation, géré par les organismes communautaires et qui en porterait les valeurs. Madame Jacinthe Tessier, alors coordonnatrice à la CROCAT, propose d’effectuer une étude de besoins. Parallèlement à ça, on réunit autour d’une table des représentants de la CROCAT, du [[Regroupement d'éducation populaire de l'Abitibi-Témiscamingue (REPAT),]] du CÉGEP en A.-T. et de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) afin de constituer un comité provisoire.  
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Une demande d’incorporation est faite ainsi que des demandes de financements au SACA et au [[Centre local de développement (CLD)]] de Rouyn-Noranda. En 2000, les premières formations sont données grâce à une subvention de 6000$ du CLD. Le CAFA est incorporé en mars 2001. À la suite du départ de Mme Tessier de la CROC-AT, le CAFA est transféré au REPAT en 2002. En février 2003, une subvention au Fonds de lutte à la pauvreté permet d’embaucher une employée contractuelle. Dans la même année, le CAFA est accrédité par le Ministère de l’Éducation du Québec (MEQ).  
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Finalement, le CAFA prend réellement son envol en 2004 avec le financement du MEQ. Il procède à l’embauche de deux formatrices cumulant plus de 30 ans d’expérience en gestion d’organismes communautaires et d’entreprises d’économie sociale. Depuis 2004, le CAFA a reçu plus d’une centaine de groupes en formation et en accompagnement dans le domaine du développement organisationnel. Il a produit une étude sur les besoins de formations des organismes communautaires de l’Abitibi-Témiscamingue en 2012. Le CAFA est agrémenté par Emploi-Québec à titre d’organisme formateur et est en lien direct avec le Centre St-Pierre de Montréal et des professeurs de l’UQAT qui assurent essentiellement la formation des formatrices.
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== Principales réalisations/événements marquants ==
 
== Principales réalisations/événements marquants ==
 
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Version du 18 octobre 2016 à 11:44

Description:

Le Centre d’Animation, de Formation et d’Accompagnement (CAFA) est un organisme à but non lucratif en soutien à l’action communautaire témiscabitibienne. Avec le CAFA, apprendre est simple, travailler, un plaisir. Le CAFA est un organisme communautaire autonome qui a pour mission de soutenir l'action communautaire de l'Abitibi-Témiscamingue en favorisant l'autonomie et le développement des personnes, des groupes communautaires et des entreprises d'économie sociale par le développement et l'offre d'activités de formation, d'accompagnement, d'animation et de réflexion adaptées à leurs besoins et leurs réalités. Le but du CAFA est d'organiser et offrir, tout particulièrement aux organismes communautaires et aux entreprises d'économie sociale, de l'animation, de la formation et de l'accompagnement adaptés à leurs besoins. Le CAFA a comme approche la démarche pédagogique utilisée dans les formations et l'accompagnement est influencées par les principes de base de l'éducation populaire autonome et de l'«empowerment». Le CAFA vise un transfert de connaissances entre les formatrices-accompagnatrices et les participants, les participantes, par les échanges et l'expérimentation favorisant le développement de l'autonomie des groupes.

Le CAFA s’est donné pour objectif d’être à l’écoute des personnes, des groupes communautaires et des entreprises d’économie sociale afin de comprendre leur réalité et de répondre à leurs besoins. Les échanges et l’expérimentation sont au coeur de chacune des rencontres. Le CAFA mise sur le travail d’équipe pour mettre en commun les connaissances des formatrices et les expériences des participants et ainsi offrir un contenu personnalisé à chaque groupe.

Partisan de l’approche communautaire, le CAFA veut donner le maximum d’outils aux groupes afin qu’ils acquièrent un bagage suffisant pour continuer de progresser de façon autonome. Également inspiré par les principes de l’éducation populaire, le CAFA travaille pour que les groupes communautaires et les entreprises d’économie sociale développent de nouvelles avenues à partir des moyens dont ils disposent.

Historique:


L’idée du CAFA découle de plusieurs constats faits à la Concertation régionale des organismes communautaires de l’Abitibi-Témiscamingue (CROCAT). Premièrement, on identifie un grand besoin de formation chez les groupes membres. On constate également que les travailleurs et bénévoles des organismes communautaires sont très avides de connaissances et qu’ils participent massivement lorsque des formations sont offertes. Par contre, il y a peu de formations en région qui soient adaptées aux réalités et à la philosophie du communautaire. Ce type de formation est offert dans les centres de formation populaires tels que le CFP ou le Centre Saint-Pierre à Montréal, mais il n’y a pas d’équivalent en région.

Finalement, les coûts de formation sont souvent trop élevés pour les  groupes. Le développement et le transfert des connaissances et des valeurs communautaires font partie de la mission même de la CROCAT, mais les ressources de l’organisme sont insuffisantes pour répondre aux besoins. C’est alors que mûrie l’idée de mettre sur pied un centre de formation, géré par les organismes communautaires et qui en porterait les valeurs. Madame Jacinthe Tessier, alors coordonnatrice à la CROCAT, propose d’effectuer une étude de besoins. Parallèlement à ça, on réunit autour d’une table des représentants de la CROCAT, du Regroupement d'éducation populaire de l'Abitibi-Témiscamingue (REPAT), du CÉGEP en A.-T. et de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) afin de constituer un comité provisoire.

Une demande d’incorporation est faite ainsi que des demandes de financements au SACA et au Centre local de développement (CLD) de Rouyn-Noranda. En 2000, les premières formations sont données grâce à une subvention de 6000$ du CLD. Le CAFA est incorporé en mars 2001. À la suite du départ de Mme Tessier de la CROC-AT, le CAFA est transféré au REPAT en 2002. En février 2003, une subvention au Fonds de lutte à la pauvreté permet d’embaucher une employée contractuelle. Dans la même année, le CAFA est accrédité par le Ministère de l’Éducation du Québec (MEQ).

Finalement, le CAFA prend réellement son envol en 2004 avec le financement du MEQ. Il procède à l’embauche de deux formatrices cumulant plus de 30 ans d’expérience en gestion d’organismes communautaires et d’entreprises d’économie sociale. Depuis 2004, le CAFA a reçu plus d’une centaine de groupes en formation et en accompagnement dans le domaine du développement organisationnel. Il a produit une étude sur les besoins de formations des organismes communautaires de l’Abitibi-Témiscamingue en 2012. Le CAFA est agrémenté par Emploi-Québec à titre d’organisme formateur et est en lien direct avec le Centre St-Pierre de Montréal et des professeurs de l’UQAT qui assurent essentiellement la formation des formatrices.

Principales réalisations/événements marquants


À compléter...

Membres, instances ou structures et représentations


À compléter...

Principales sources de financement


À compléter...

Voir aussi


À compléter...

Références