Éducation populaire autonome (Secteur) : Différence entre versions

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solidarité et la justice sociale dans notre société.
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Cet engagement en faveur de la transformation sociale se réalise par les pratiques d’éducation populaire autonome, et se traduit principalement par deux grands champs d’action prioritaires jugés indissociables l’un de l’autre : les
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Pour le MÉPACQ, les luttes sociales sont indissociables des pratiques d’éducation populaire. Une lutte est une action soutenue et énergique d’un-e individu-e ou d’un groupe pour résister à quelque chose ou atteindre un certain but. Par l’expression «luttes sociales», on entend donc désigner l’ensemble
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communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS).
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Version actuelle en date du 16 juin 2016 à 10:09

Le secteur de l’éducation populaire autonome est structuré sur une base régionale.  Il existe au total 11 tables régionales en éducation populaire autonome à travers le Québec qui regroupent un peu plus de 300 organismes en provenance de plusieurs secteurs (défense collective des droits, femmes, logement, cuisines collectives, famille, alphabétisation populaire, santé mentale, jeunes, aîné-e-s, faible revenu, etc.). En 2016, le secteur emploie 19 personnes et compte sur l'implication d'une soixantaine d'administrateurs et d'administratrices.[1] Afin d’assurer la cohésion de l’ensemble du mouvement, les tables régionales se réunissent au sein d’un regroupement national, le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ).  Par le moyen de l’éducation populaire, les membres du MÉPACQ travaillent de manière à favoriser la transformation sociale et à faire émerger la solidarité et la justice sociale dans notre société.

Cet engagement en faveur de la transformation sociale se réalise par les pratiques d’éducation populaire autonome, et se traduit principalement par deux grands champs d’action prioritaires jugés indissociables l’un de l’autre : les luttes sociales contre le néolibéralisme et la reconnaissance ainsi que le financement des organismes de l’action communautaire autonome.

Du côté des luttes sociales, la lutte contre le néolibéralisme est l’élément central de toutes les actions et les réalisations du MÉPACQ. Il intervient sur les questions liées au désengagement de l’État, particulièrement en ce qui a trait aux programmes sociaux et à la tarification et à la privatisation des services publics.

Sur le plan de la reconnaissance et du financement des organismes de l’action communautaire autonome, il intervient prioritairement pour défendre le financement et les pratiques des organismes en défense collective des droits.

L’éducation populaire autonome, une définition [1]

L’éducation populaire autonome (ÉPA), c’est l’ensemble des démarches d’apprentissage et de réflexion critique par lesquelles des citoyens et citoyennes mènent collectivement des actions qui amènent une prise de conscience individuelle et collective au sujet de leurs conditions de vie ou de travail, et qui visent à court, moyen ou long terme, une transformation sociale, économique, culturelle et politique de leur milieu.[1]

Concrètement, les organismes du secteur de l'éducation populaire autonome offrent de nombreuses formations aux organismes communautaires et à la population. Ils développent des outils d’éducation populaire vulgarisant les enjeux qui touchent les conditions de vie des milieux au sein des quels ils évoluent afin d’en faciliter la compréhension. Finalement, ils travaillent à la mobilisation de leurs milieux pour que ceux-ci participent et contribuent pleinement à l’amélioration de leurs conditions de vie à travers les luttes sociales.  

Les principes et les actions de l’ÉPA[1]

  • Avoir une visée de transformation sociale et travailler sur les causes des problèmes sociaux plutôt que sur les effets.
  • Adopter des démarches d’apprentissage qui mènent à des actions collectives.
  • Rejoindre des populations qui ne contrôlent pas ou peu leurs conditions de vie et de travail.
  • Favoriser la prise en charge du groupe et des démarches d’apprentissage par la population.

L’ÉPA, une éducation conscientisante [1]

Dans une société démocratique, l’éducation est un droit fondamental. Ainsi, la situation économique ou le niveau d’instruction d’une personne ne doit pas l’empêcher de participer aux débats de société et d’exercer une influence sur les décideur-e-s politiques. En ce sens, l’éducation populaire joue un rôle essentiel puisqu’il s’agit d’une éducation politique visant à conscientiser principalement les populations les plus pauvres aux causes de la pauvreté et à agir collectivement sur ces causes pour améliorer leurs conditions de vie.

L’ÉPA, des pratiques menant vers l’action collective [1]

Pour le MÉPACQ, les luttes sociales sont indissociables des pratiques d’éducation populaire. Une lutte est une action soutenue et énergique d’un-e individu-e ou d’un groupe pour résister à quelque chose ou atteindre un certain but. Par l’expression «luttes sociales», on entend donc désigner l’ensemble des actions soutenues et énergiques permettant de s’organiser collectivement pour résister aux injustices sociales et transformer la société dans une perspective de justice sociale, notamment, en identifiant les injustices, en les dénonçant, en les combattant et en proposant des alternatives.

Historique

À compléter...

Principales réalisations/événements marquants

À compléter...

Membres, instances ou structures et représentations

Regroupement national

Mouvement d'éducation populaire et d'action communautaire du Québec (MÉPACQ)

Principales sources de financement

L’ensemble des tables régionales ainsi que le MÉPACQ sont des organismes en défense collective des droits financés à la mission via le programme « Promotion des droits » du Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS).

La moyenne de financement à la mission en provenance du SACAIS est d’environ 64 000$ pour un total de 772 000$. 

Si on ajoute à cela les autres sources de financement (dons, projets, fondations, autofinancement, etc.), la moyenne de financement augmente à 90 000$ pour un total d’un peu plus de 1M$ pour l’éducation populaire autonome au Québec.[1]

Voir aussi

À compléter...

Références


  1. 1,0, 1,1, 1,2, 1,3, 1,4, 1,5 et 1,6 Ces informations proviennent de Caroline Toupin, coordonnatrice du MÉPACQ.